FONCIERE ATLAND : forte hausse de l'activité en 2009

27/01/2010 - 18:21 - Option Finance

(AOF) - Foncière Atland a publié un chiffre d'affaires de 9,3 millions d'euros en 2009, en hausse de 22%. En 2008, les ventes étaient ressorties à 7,615 millions. Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires a atteint 2,331 millions d'euros contre 1,972 million sur la même période l'année dernière, soit une hausse de 18%. Selon le groupe, ces performances s'expliquent par les évolutions de périmètre entre 2008 et 2009 liées aux acquisitions, mais également par la faible exposition de Foncière Atland aux effets de l'indexation sur l'ICC. En 2010, Foncière Atland a pour objectif de concrétiser de nouveaux partenariats d'externalisation d'actifs, en privilégiant toujours des entreprises de premier plan et des investissements offrant des rendements garantis par des baux fermes de longue durée, à l'image des accords passés avec Keolis et Veolia Transport. Le groupe compte par ailleurs accélérer le développement d'opérations de construction de clés en main locatifs en Ile-de-France afin de construire des parcs d'activités sous la marque " Valley ".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.