ACHETER-LOUER.FR : forte baisse du produit d'exploitation

05/02/2010 - 08:55 - Option Finance

(AOF) - Acheter-Louer.fr a publié un produit d'exploitation consolidé de 5,3 millions d'euros en 2009 contre 8,9 millions en 2008, soit une baisse de 40%. "Le marché des annonces immobilières, affecté par la contraction des transactions, a été très difficile en 2009 en raison de manque de trésorerie des agents immobiliers", indique le groupe dans un communiqué. "Dans ce contexte, ces derniers ayant fortement diminué leurs budgets de communication dans cette période, les produits d'exploitation courants de l'exercice s'établissent à 5,12 millions d'euros, en recul de 34% par rapport à 2008", ajoute-t-il. Acheter-Louer.fr estime toutefois que le marché de l'immobilier ancien semble avoir atteint son point bas en 2009, et compte retrouver progressivement une croissance solide en 2010.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.