(AOF) - Haulotte Group a réalisé au quatrième trimestre 2009 un chiffre d'affaires consolidé de 53,6 millions d'euros, contre 73,9 millions d'euros pour le quatrième trimestre 2008, soit une baisse de 27,5%. "L'activité, stabilisée depuis le début de l'année 2009 est en légère progression par rapport au trimestre précédent. Toutefois, l'attentisme de nos clients et les restrictions en matière de financement rendent peu probables un rebond du marché au cours du premier semestre 2010", a souligné le groupe. Sur l'ensemble de l'année 2009, le chiffre d'affaires consolidé de Haulotte Group s'élève à 202 millions d'euros, en baisse de 55,2% par rapport à 2008. Les ventes d'engins représentent 69% (contre 85,1% en 2008) et baissent de 63,6%. Les activités de Services reculent de 11% et l'activité Location de 2% (-17% hors effet périmètre). Les ventes en Europe sont en baisse de 63,1% à 139,9 millions d'euros, L'Amérique du Nord progresse de 4% à 33,8 millions d'euros, (dont 21,9 millions d'euros, provenant de la filiale Bil-Jax). Les zones Asie et Amérique Latine représentent 8,3% et 5,7% du chiffre d'affaires et sont en baisse de respectivement 15% et 39%. Suite à la rupture du respect de ses ratios financiers intervenu sur le second semestre 2009, Haulotte Group indique qu'il est parvenu à un accord avec ses banquiers fixant les nouvelles conditions applicables sur ce crédit jusqu'à son échéance de juillet 2013.
Biens d'équipement
Selon la FIM, si l'activité des industries mécaniques devrait décroître de 10% à 12% en 2009, elle devrait progresser de 2% à 3% l'année prochaine. La vraie reprise du secteur devrait intervenir en 2011. La FIM s'inquiète de la capacité de résistance des entreprises sur le plan financier. Elle estime que les licenciements vont vraisemblablement se poursuivre, tout comme les défaillances d'entreprises. C'est pourquoi elle a interpellé les pouvoirs publics pour que soient mises en place des mesures de soutien rapides et concrètes dans quatre domaines : financier, à l'export du fait de l'attitude très frileuse des compagnies d'assurance, social et fiscal. La mécanique n'est pas la seule filière à demander une aide gouvernementale. Représentant 900.000 salariés et 110 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la filière électrique est candidate au grand emprunt. Elle a émis plusieurs propositions pour relancer le secteur en crise, parmi lesquelles l'instauration d'une prime au renouvellement du parc de moteurs électriques.