(AOF) - Lockheed Martin a indiqué qu'il tablait sur une charge de 96 millions de dollars environ (71 millions d'euros) après impôts au premier trimestre. Ces dépenses supplémentaires surviendraient suite à l'adoption de la réforme de la santé aux Etats-Unis, et pourraient amputer le bénéfice par action du groupe de 25 cents sur les trois premiers mois de l'année selon les calculs du groupe. Le groupe de défense publiera ses résultats trimestriels le 21 avril. Il prévoit d'ajuster ses prévisions annuelles pour prendre en compte l'impact de la réforme.
Aéronautique - Défense
Fitch considère que les groupes aéronautiques ne sont pas très généreux avec leurs actionnaires. Ainsi, EADS, qui disposait pourtant d'une trésorerie nette de 4 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, n'a pu en faire profiter ses actionnaires car il doit disposer d'un matelas de sécurité compte tenu des difficultés de l'aviation commerciale et des dépassements de coûts du programme A400M. Le cabinet d'étude PricewaterhouseCoopers estime que la valeur totale des fusions-acquisitions dans l'aéronautique et la défense sur le plan mondial, qui s'est établi à 10 milliards de dollars, a atteint, en 2009, son plus bas niveau depuis dix ans. Sur un marché particulièrement affecté par la crise économique mondiale, les spécialistes s'accordent à penser que l'Asie est un marché porteur. Selon Airbus, les compagnies aériennes de la région Asie-Pacifique devraient commander environ 8.000 appareils, représentant 1.200 milliards de dollars d'ici à 2028. La demande de la région va représenter un tiers de la demande mondiale durant cette période. La plupart des appareils commandés devraient être des gros-porteurs tels que l'A380.