(AOF) - Gérard Perrier Industrie a réalisé pour son exercice 2009 un résultat net de 4,54 millions d'euros, soit un repli de 5,5% par rapport à 2008. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 91,180 millions d'euros contre 92,406 millions d'euros l'année précédente. Le spécialiste des automatismes et équipements électriques a également dégagé une marge opérationnelle courante en baisse de 17,1% à 6,354 millions d'euros. Pour ses perspectives 2010, la société prévoit un chiffre d'affaires en légère progression ainsi qu'un bon niveau de marge nette, proche de celui de 2009. Elle anticipe une baisse d'activité de l'ordre de 10% de son pôle installation/maintenance, en raison notamment d'une diminution des commandes sur la partie travaux neufs. En revanche, le pôle fabrication devrait connaître un rebond de son activité de l'ordre de 10%. Le pôle énergie devrait lui enregistrer une nouvelle fois une progression de près de 20%. Le directoire proposera le versement d'un dividende de 1,15 euro à ses actionnaires.
Biens d'équipement
D'après la Fédération des industries mécaniques (FIM), la mécanique française a subi une chute historique de 15% de son chiffre d'affaires, à 98 milliards d'euros, en 2009. Ce secteur, qui emploie 650.000 personnes, a enregistré un recul de 5,5% de ses effectifs. Cette évolution n'est pas spécifique à la France. Elle a touché même le très puissant secteur des biens d'équipement allemand, qui représente un cinquième de la production mondiale. La machine-outil allemande (qui représente 920.000 salariés) a dû affronter un plongeon de 24,8% de ses facturations, à 160,1 milliards d'euros, un niveau inférieur à celui de 2006. Les usines allemandes ont tourné en moyenne à 70% de leur capacité l'an dernier, contre 89% un an auparavant. La branche a perdu 30.000 postes. C'est la pire performance depuis un demi-siècle. Ce secteur, très dépendant de la demande internationale, a pâti d'un retrait de 25,5% de ses exportations. La Chine est devenue le premier client étranger du secteur, avec une augmentation de 4,2% des ventes, à 10,3 milliards d'euros. Elle a ainsi devancé les marchés nord-américains (-30,6%) et français (-27,1%). Les commandes ont, elles, baissé de 38%.