VIVALIS a creusé ses pertes en 2009

06/04/2010 - 18:22 - Option Finance

(AOF) - Vivalis a essuyé une perte nette de 3,27 millions d'euros en 2009, contre un bénéfice de 0,478 million d'euros en 2009. Le résultat de la société biopharmaceutique est ressorti à -4,893 millions d'euros en 2009, à comparer avec -1,48 million d'euros un an plus tôt. Le groupe a annoncé une hausse de 19% à 12,37 millions d'euros de ses charges d'exploitation, essentiellement sous l'effet de la hausse des dépenses de R&D qui ont augmenté de 20% pour s'établir à 9,9 millions d'euros. Dans le même temps, les produits d'exploitation ont reculé de 16% à 7,5 millions d'euros. La trésorerie au 31 décembre 2009 est ressortie à 23,6 millions d'euros (+4%), niveau supérieur à l'objectif initial de 20 millions d'euros. Vivalis table sur une trésorerie supérieure à 15 millions d'euros fin 2010. Cette année, la société biopharmaceutique compte également signer 7 nouvelles licences, dont 2 commerciales, sur EB66 ; obtenir une première autorisation de lancement d'essais cliniques sur l'homme de vaccins fabriqués sur EB66 et signer un premier accord commercial sur la plateforme Humalex.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.