GENFIT : en perte en 2009 mais espoir en 2010

09/04/2010 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Genfit a accusé en 2009 une perte de 7,34 millions d'euros après une perte de 3,96 millions en 2008. La société biopharmaceutique a été pénalisé notamment la non reconduction de sa collaboration historique avec l'allemand Merck. Le résultat opérationnel courant fait ressortir une perte de 5,93 millions d'euros contre 4,09 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a reculé de 26% à 10,8 millions d'euros. Au bilan, la trésorerie s'élevait au 31 décembre 2009 à 17,43 millions d'euros, contre 16,87 millions à fin 2008. Fin mars 2010, le montant de la trésorerie était de 16 millions d'euros. Nathalie Huitorel, Directeur Administratif et Financier de Genfit, a commenté : "Dans la poursuite de nos efforts entamés en 2008, l'exercice écoulé marque une période transitoire en vue de la préparation d'accords industriels structurants dans les mois à venir. Avec 16 millions de trésorerie, la position financière saine de Genfit lui permet d'optimiser les principaux programmes de développement qu'elle souhaite licencier afin d'en tirer le meilleur parti en termes de création de valeur pour ses actionnaires".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.