(AOF) - Duc a accusé en 2009 une perte de 6,2 millions d'euros contre une perte de 7,5 millions d'euros en 2008. Le résultat opérationnel courant du producteur de volailles ressort quant à lui à -4,8 millions d'euros pour 2009 contre - 6,6 millions d'euros pour 2008. Le chiffre d'affaires consolidé s'est établi à 188,2 millions d'euros, en retrait de 7,2%. L'activité Poulet a représenté 50% des ventes, la Dinde 22,6%, les produits traiteurs 11,6% et les produits élaborés 9,6%. Cette répartition traduit la très bonne tenue de l'activité Poulet, tandis que les autres activités sont restées stables. L'exercice 2009 s'est déroulé dans un contexte général de crise qui a touché tous les secteurs d'activité. La filière volaille n'a pas été épargnée. Duc, très axé sur les produits à marques de distributeurs haut de gamme, a notamment souffert de l'attirance des ménages vers les 1er prix. Le groupe a annoncé son intention d'intensifier sa politique d'innovation sur les activités porteuses, telles que le Poulet et poursuivra sa politique de désengagement sur les actifs non stratégiques et non rentables. Duc devrait également renforcer significativement ses partenariats avec les grandes marques enseignes nationales, s'assurant ainsi d'une croissance de l'activité sur 2010. "Ainsi, la mise en place généralisée du programme d'amélioration continue va générer pour Duc des économies conséquentes au niveau des coûts industriels. Conjuguée à sa politique de R&D pour des produits innovants Haut de gamme, à l'abandon progressif de ses activités non rentables ou non stratégiques et à son référencement par un nombre croissant d'enseignes, Duc dispose désormais des atouts pour pérenniser sa croissance et retrouver le chemin de la profitabilité", a conclu le groupe dans un communiqué.
Agroalimentaire
Le nouveau leader mondial de la confiserie est né avec le rachat du confiseur britannique Cadbury par l'américain Kraft Foods, numéro deux mondial de l'agroalimentaire. Cette OPA hostile a atteint le montant de 13 milliards d'euros. Quant au leader mondial du secteur, Nestlé, il a racheté pour 3,7 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) les pizzas surgelées de Kraft en Amérique du Nord. Le surgelé est devenu, en effet, un de ses axes stratégiques de développement. Le groupe détient déjà plus de 6% du marché mondial, tous produits confondus. Le géant suisse a également choisi un créneau porteur car les pizzas surgelées séduisent les ménages, enclins à limiter leurs dépenses alimentaires. La concentration du secteur peut s'expliquer par un environnement qui demeure ardu pour les groupes agroalimentaires. C'est pourquoi certains analystes estiment que des entreprises vont être tentées d'aller gagner de la croissance grâce à des acquisitions.