(AOF) - Vétoquinol a réalisé au premier trimestre 2010 un chiffre d'affaires de 64,5 millions d'euros, en hausse de 12,9% de 5,4% à périmètre et cours de change constants. Le dynamisme de l'activité est le résultat d'une forte croissance organique enregistrée notamment en Amériques avec +16,8%, a indiqué le laboratoire pharmaceutique vétérinaire. Il a en effet bénéficié du redémarrage de l'économie américaine et du lancement réussi en janvier de son traitement de l'otite pour chiens et chats Surolan aux États-Unis. Les récentes croissances externes réalisées en Italie et en Inde ont contribué également à cette progression de l'activité. Les trois domaines thérapeutiques stratégiques du groupe, anti-infectieux, douleur-inflammation et cardiologie-néphrologie, qui représentent plus de 60% du chiffre d'affaires du premier trimestre 2010, augmentent de 8,1%. Le dynamisme de l'activité concerne aussi bien les animaux de compagnie que les animaux de rente, ces derniers bénéficiant de l'apport des acquisitions italienne et indienne. " Les bonnes performances que nous avons enregistrées au cours du premier trimestre de l'année 2010 s'inscrivent dans la continuité des deux derniers trimestres de 2009 et confirment la solidité des fondamentaux du groupe Vétoquinol " a déclaré Matthieu Frechin, Directeur général de Vétoquinol.
Pharmacie - Santé
En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.