EDF ENERGIES NOUVELLES : dividende versé le 15 juin

27/05/2010 - 08:59 - Option Finance

(AOF) - L'assemblée générale des actionnaires du 26 mai d'EDF Energies Nouvelles a adopté l'ensemble des résolutions proposées, et notamment la distribution d'un dividende au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009 s'élevant à 0,38 euro par action, soit une hausse de 40,7 % par rapport à l'exercice précédent. Le dividende sera versé le 15 juin 2010. L'assemblée générale a également renouvelé les mandats d'administrateurs de Pâris Mouratoglou, Daniel Camus et de la Société Internationale d'Investissements Financiers (société contrôlée par Pâris Mouratoglou) et ratifié la cooptation en tant qu'administrateurs par le conseil d'administration de Corinne Fau, Thomas Piquemal et Daniel Camus. Au cours de la réunion qui s'est tenue la veille de l'assemblée générale, le conseil d'administration a renouvelé, sous réserve du renouvellement de son mandat d'administrateur par l'assemblée générale, Pâris Mouratoglou dans ses fonctions de président du conseil d'administration jusqu'au 31 décembre 2010, conformément aux dispositions du pacte d'actionnaires conclu entre EDF et le Groupe Mouratoglou le 17 juillet 2006. Enfin, Olivier Petros est devenu, à compter du 11 mai 2010, le nouveau représentant permanent de la société EDEV (filiale à 100% d'EDF) au conseil d'administration en remplacement de Pierre Lederer.

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Les points forts de la valeur

- C'est la valeur emblématique du secteur de l'électricité éolienne. La filiale à 50% d'EDF est présente sur l'ensemble de la chaîne de valeur, du développement d'un projet à la construction du parc éolien en passant par l'exploitation et la maintenance. - L'environnement macroéconomique ainsi que réglementaire sont favorables à l'essor des énergies renouvelables. Elles constituent d'ailleurs l'un des moteurs des plans de relance actuels. - Les tarifs de vente de l'électricité produite par ses centrales éoliennes sont, dans la plupart des pays où le groupe évolue, fixés pour plusieurs années, et de surcroît indexés sur l'inflation. - Bien que l'éolien terrestre constitue l'axe prioritaire d'expansion, EDF EN cherche des relais de croissance (parc éolien offshore, production de biocarburants, développement dans le solaire photovoltaïque). - L'adossement à EDF est un atout indéniable.

Les points faibles de la valeur

- Le durcissement des conditions d'accès au crédit a rendu plus difficile le financement des projets. - Il existe un risque sur l'évolution du prix des turbines utilisées par EDF EN ainsi que sur l'approbation des plannings et des contrats par les différentes autorités. - La valorisation actuelle du titre est dans l'ensemble jugée un peu élevée.

Comment suivre la valeur

- Investir aujourd'hui dans la filiale d'EDF consiste à parier sur la réussite de son plan ambitieux de développement à l'horizon 2012. - Le titre EDF EN a tendance à réagir positivement à l'annonce d'augmentation de la capacité de production du groupe alors que la demande en énergies renouvelables ne cesse de progresser. - Comme les autres groupes énergétiques, EDF EN bénéficie des hauts niveaux atteint par les prix du pétrole, qui favorisent le développement d'énergies alternatives. - Le secteur de l'énergie et des services aux collectivités est dans une phase de consolidation. EDF EN pourrait se lancer dans des acquisitions à l'étranger afin de renforcer sa présence en Europe et aux Etats-Unis.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le traditionnel Observatoire européen des marchés de l'énergie, établi fin d'année 2009 par Capgemini et ses partenaires, souligne que les " utilities " sortent fragilisés de la crise économique et financière. Selon l'étude la crise a provoqué une baisse mondiale historique des consommations d'électricité et de gaz, estimées respectivement à 3,5% et 3% pour 2009. Si la baisse de la consommation d'énergie a une conséquence positive, avec une diminution des émissions de Co2, elle a des retombées préoccupantes pour les acteurs. Ces derniers ont mis en place des plans d'économies, qui prévoient notamment un recul de leurs investissements. Or, en 2008, l'Union européenne avait estimé que 1.600 milliards d'euros d'investissements étaient nécessaires pour rénover et accroître la capacité de production des réseaux d'électricité et de gaz de l'Union Européenne jusqu'en 2030. S'ils ne sont pas réalisés, cela ne fera qu'accroître la dépendance énergétique de l'Europe. L'Observatoire souligne la nécessité pour les utilities de revoir leur modèle économique, pour qu'ils maîtrisent davantage leur consommation d'énergie et réduisent ainsi leur dépendance.