LDC : nette hausse du résultat en 2009

27/05/2010 - 17:46 - Option Finance

(AOF) - LDC a publié un résultat net part du groupe de 63,0 millions d'euros au titre de son exercice 2009-2010 contre 42,6 l'année précédente. Cette embellie a été soutenue par la hausse du chiffre d'affaires du groupe, qui est ressorti à 2,065 milliards d'euros contre des ventes de 1,948 milliard en 2008-2009. Le groupe précise que cette croissance de 6% intègre sur trois mois les acquisitions d'Arrivé dans la volaille et de Marie dans le traiteur. Le résultat opérationnel courant est lui aussi ressorti en hausse, passant de 61,3 à 93,7 millions d'euros en un an. La marge opérationnelle courante ressort à 4,5% contre 3,2% en 2008. LDC précise qu'il bénéficie aujourd'hui d'une situation financière saine. Il a clôturé l'exercice avec 540 millions d'euros de capitaux propres et une capacité d'autofinancement de 124,6 millions d'euros, en hausse de 34%. Après financement des acquisitions de Marie et Arrivé, l'excédent net de trésorerie ressort à plus de 22 millions d'euros. Côté perspectives, LDC prévoit de franchir en 2010-2011 le cap des 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et de devenir le numéro 1 européen de la volaille et le numéro 2 français du traiteur. Il attend un recul de son résultat opérationnel courant de l'ordre de 70 millions d'euros en France pour le pôle volaille contre 72,8 millions en 2009. Pour cette même activité, il attend une progression de l'ordre de 15% à l'international (contre 6,8 millions en 2009). Le ROC de l'activité traiteur est attendu en progression de 15% (contre 7,3 millions en 2009). Le groupe proposera un dividende de 1,93 euro par action lors de l'assemblée générale du 19 août, soit un taux de distribution de 25%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le nouveau leader mondial de la confiserie est né avec le rachat du confiseur britannique Cadbury par l'américain Kraft Foods, numéro deux mondial de l'agroalimentaire. Cette OPA hostile a atteint le montant de 13 milliards d'euros. Quant au leader mondial du secteur, Nestlé, il a racheté pour 3,7 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) les pizzas surgelées de Kraft en Amérique du Nord. Le surgelé est devenu, en effet, un de ses axes stratégiques de développement. Le groupe détient déjà plus de 6% du marché mondial, tous produits confondus. Le géant suisse a également choisi un créneau porteur car les pizzas surgelées séduisent les ménages, enclins à limiter leurs dépenses alimentaires. La concentration du secteur peut s'expliquer par un environnement qui demeure ardu pour les groupes agroalimentaires. C'est pourquoi certains analystes estiment que des entreprises vont être tentées d'aller gagner de la croissance grâce à des acquisitions.