(AOF / Funds) - Reconnaissant avoir subi un recul de performances sur ses portefeuilles actions, recul qui n'a pas été suffisamment compensé par la bonne tenue de l'obligataire/monétaire, la Financière de Oxer affirme cependant ne pas envisager de changer ses positions. Selon lui, le déclin de l'euro va redonner de la compétitivité aux sociétés européennes exportatrices : "Ainsi, le recul de la devise européenne va doper les exportations ce qui devrait permettre de compenser les effets négatifs des plans d'austérité". "Rarement l'adage boursier "vendez en mai et fuyez" ne s'est autant vérifié que durant le mois qui vient de s'écouler. Le mouvement de baisse a été général sur toutes les places mondiales. La crise des dettes souveraines s'est propagée à travers le monde ramenant ainsi la plupart des indices financiers à leurs points bas annuels. Les inquiétudes sur les niveaux des déficits publics de certains pays en Europe se sont amplifiées au cours du mois" observe le gestionnaire. Soulignant, depuis le début de la crise des dettes souveraines, la gravité des dissensions qui apparaissent au sein de l'Union européenne et qui effraient les marchés, le gestionnaire souligne que l'Europe n'arrive pas à mettre en avant toute la cohésion que l'on pouvait attendre de cet "Etat unique". "L'absence de discours uniforme de la part des responsables européens, ou plus précisément les déclarations isolées et divergentes de certains dirigeants, desservent les marchés financiers qui restent dans le doute."