TECHNICOLOR lance le regroupement de ses actions

28/06/2010 - 08:11 - Option Finance

(AOF) - Conformément à la quinzième résolution votée lors de l'Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 27 janvier 2010, Technicolor annonce aujourd'hui la mise en oeuvre d'un regroupement d'actions par attribution de 1 action nouvelle de 1 euro de valeur nominale contre 10 actions anciennes de 0,10 euro de valeur nominale. Les opérations de regroupement débuteront le 15 juillet 2010, date à laquelle les nouvelles actions Technicolor seront cotées sur Euronext Paris. En pratique, chaque actionnaire se verra attribuer automatiquement par son intermédiaire financier une action nouvelle pour chaque bloc de 10 actions anciennes détenues. L'actionnaire détenant un nombre total d'actions formant un multiple exact de 10 n'aura aucune démarche à effectuer, l'opération de regroupement étant effectuée d'office. L'actionnaire ne détenant pas un nombre total d'actions formant un multiple exact de 10 devra soit acheter un complément d'actions afin d'atteindre ce multiple, soit vendre sur le marché les actions excédentaires formant " rompus " (nombre d'actions anciennes inférieur à 10). Pour ce faire, les actionnaires disposeront d'un délai de 2 ans à compter du 15 juillet 2010. Afin de faciliter le traitement des rompus, les actions anciennes non-regroupées resteront cotées séparément sur Euronext Paris (sous le code ISIN FR000018453) pour une période de six mois renouvelable à compter du début des opérations de regroupement, soit jusqu'au 15 janvier 2011.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Ex-Thomson, le groupe a pris le nom de Technicolor début février 2010. Ce nom est à l'origine une marque de grande notoriété qui appartient au groupe depuis début 2001 et qui jouit d'une forte notoriété. - Ce changement de nom crédibilise, selon les analystes, la stratégie du groupe français articulée autour des "services aux créateurs de contenu". - Au-delà de ce changement de nom, le groupe s'apprête à connaître un nouveau démarrage avec la conclusion, fin mai 2010, du processus de restructuration de son bilan. - Le groupe bénéficie d'un profil diversifié suite à son repositionnement sur l'ensemble de la chaîne de l'image, au travers notamment de services aux créateurs de contenu et diffuseurs (studios de cinéma, diffuseurs de chaînes de télévisions, opérateurs télécoms...). - Le groupe bénéficie d'un des premiers portefeuilles de brevets au monde et d'une expertise technologique reconnue dans son domaine.

Les points faibles de la valeur

- La visibilité reste faible sur le redressement des ventes. - Le changement de stratégie ne se matérialise pas encore dans les cours de Bourse. - Il s'avère difficile d'anticiper le rythme de déploiement de la révolution numérique ainsi que le modèle gagnant sur lequel elle va déboucher, ce qui crée un manque de visibilité sur le dossier. - Les spécialistes s'interrogent sur la capacité du groupe à renouveler son portefeuille de brevets et à développer ses propres innovations en dehors des opérations de croissance externe.

Comment suivre la valeur

- Le plan de restructuration financière vise également à restaurer une structure d'actionnariat varié et stable. Certains analystes estiment que le Fonds d'investissement stratégique (FSI) pourrait s'inviter au tour de table. - Le titre est considéré comme une valeur dollar, du fait de sa forte exposition à l'Amérique du Nord (environ 40% des ventes). Il est également sensible à la conjoncture américaine et plus généralement au moral des ménages.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Sur le plan mondial, le marché de l'électronique grand public est menacé par les surcapacités de production, qui pourrait notamment intervenir dans le domaine des écrans plats, compte-tenu de la montée en puissance des japonais Sony et Panasonic. Ces derniers sont avantagés par la baisse du yen face au won. En France, le cabinet Xerfi estime que la consommation de produits électroniques de loisirs devrait continuer à bien se comporter. Les consommateurs des pays matures sont de nouveau prêts à investir dans la high-tech. Si leur pouvoir d'achat stagne, leur "vouloir d'achat", notion développée entre autres par le cabinet d'études GfK, est à nouveau d'actualité, dopé par la mise sur le marché d'une succession de nouveautés. Après l'ipad d'Apple, les téléviseurs à écran 3D (image en relief) sont déjà sur le marché, dans la perspective de la Coupe du monde de football.