(AOF / Funds) - "Les performances des marchés financiers ont été influencées par l'incertitude concernant les répercussions des réformes bancaires, et en particulier des craintes liées à l'impact de la crise de la dette souveraine dans certaines parties de l'Europe. Aux États-Unis, la Réserve fédérale estime que le chômage restera élevé pendant encore quelque temps (la tendance est identique en Europe)", juge Franklin Templeton Investments. "(...), tandis que les pays européens commencent à payer pour leur prodigalité extrême, des nations comme le Brésil, l'Indonésie, la Turquie et le Pérou ont toutes vu leurs notes de solvabilité révisées à la hausse cette année" rapporte le gestionnaire, dans sa revue obligataire. Ce dernier observe également que "le LIBOR 3 mois progresse discrètement depuis quelques semaines ; à la mi-juin, il était quasiment le double de son taux en début d'année, ce qui met en évidence la réticence des banques à se prêter entre elles. En outre, les marchés obligataires, sur lesquels les banques lèvent habituellement des fonds à plus long terme, se sont paralysés au détriment des institutions européennes". Conclusion : "les émetteurs de qualité supérieure affichant de bonnes perspectives ont fait leurs choux gras. Certains groupes industriels américains ont ainsi obtenu des taux d'intérêt historiquement faibles sur leurs emprunts à long terme. Certes, l'incertitude de ces dernières semaines a été éprouvante pour les obligations non notées investment grade et la dette émergente, mais elle a permis aux investisseurs en quête de bonnes affaires de saisir des opportunités".