(AOF / Funds) - "La constitution d'usines de traitement entre banques, en France, ouvre des perspectives d'économies d'échelles ces prochaines années, allant de 15% à 20%, et de 15% à 30% pour les économies de main d'oeuvre. Cependant, les activités ayant jusqu'ici fait prioritairement l'objet de tels regroupements sont la monétique et les titres, bien plus que les crédits et la tenue de compte" observe cabinet de conseil Compass, jugeant que les concentrations bancaires pourraient donc s'accélérer. Ce sont donc les activités les plus normées et les plus standardisées qui ont été les premières concentrées, avec une double volonté de la part des établissements de se recentrer sur leur coeur de métier et de ne pas porter seuls des activités pour lesquelles ils n'atteignent pas la taille critique. Cette dernière dimension pousse aujourd'hui à des rapprochements dans le corporate & investment banking et l'asset management, ajoute-t-il. "Autant dire que cela ne répond guère à une réelle stratégie de croissance interne consistant, classiquement, à augmenter le nombre d'opérations traitées sur la base d'une rentabilité sans cesse accrue de ces dernières. Sachant que le traitement des opérations bancaires est très standardisé d'un établissement à l'autre, cette rentabilité ne peut être gagnée qu'à travers la formation et l'emploi des personnels tout au long de la chaîne de traitement, ainsi qu'à travers l'efficience des systèmes d'information" conclut Compass.