Le conseil d'administration de Montupet a validé hier les comptes 2005, qui font apparaître un chiffre d'affaires de 410,58 Millions d'Euros, en repli de 2,9% par rapport à 2004 (-4% à métal constant), pour un résultat opérationnel courant de 13,6 ME, qui chute de 41,3%. En intégrant les éléments non récurrents, le résultat opérationnel recule même de 62,8%. Le bénéfice net part du groupe est presque divisé par deux à 7,86 ME.
Le ratio capitaux propres sur dette financière atteint 7,1% contre 13,4% un an avant, tandis que la marge brute d'autofinancement se contracte de 22,2% à 37,9 ME.
Pour 2006, l'équipementier automobile souligne que la tendance de début d'exercice est contrastée selon les métiers. Le chiffre d'affaires progresse cependant de 8,6% sur le 1er trimestre, mais est stable sur une base de change et de métaux constants. Même si la tendance à la croissance se confirme, il subsiste cependant des points négatifs, à savoir l'activité roues qui reste tendue, et la forte hausse du coût de l'énergie. Il va donc falloir réaliser des gains de productivité, prévient la direction, qui entend vendre des actifs immobiliers non stratégiques (en Grande-Bretagne notamment) pour les financer.
A compter de 2007, Montupet va faire monter en puissance ses unités mexicaine et bulgare, tandis qu'un plan de développement industriel doté de 160 ME sur la période 2006/2009 est mis en place. "Ces perspectives sont confortées par la solidité technique et financière du groupe, position remarquable dans notre secteur concurrentiel", conclut-on chez Montupet.
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