(AOF / Funds) - "Nous restons positifs pour les marchés émergents et au niveau sectoriel, nous privilégions également les actions des entreprises (européennes et américaines) actives dans les pays émergents. Les perspectives de croissance inférieures pour les économies matures, ainsi que les craintes relatives aux finances publiques mettent en évidence les facteurs fondamentaux positifs de la région émergente. Nos prévisions de croissance bénéficiaire sont également plus favorables pour cette région", affirme ING IM dans ses notes mensuelles. "En ce qui concerne les économies matures, précise ING IM, nous préférons l'Europe et, en l'occurrence, essentiellement l'Allemagne et le Royaume-Uni. L'Allemagne profite pleinement de la dépréciation de l'euro car le pays exporte beaucoup, surtout vers l'Asie. Les coûts de financement sont également faibles pour les entreprises allemandes eu égard aux taux obligataires allemands à 10 ans peu élevés et aux faibles taux de la BCE. Les actions britanniques font partie des moins chères de l'Occident et affichent des rendements du dividende attrayants. De surcroît, le nouveau gouvernement, qui mène une politique budgétaire restrictive, a été bien accueilli par les marchés. La rentabilité des entreprises britanniques est supérieure à celle des entreprises de la zone euro." Au niveau sectoriel, "compte tenu du ralentissement de la croissance de l'économie mondiale, nous avons adopté un positionnement sectoriel un peu plus prudent, ajoute ainsi le gestionnaire. Pour les matériaux de base, nous sommes ainsi passés d'une vision positive à une vision neutre. Le secteur est sensible à la conjoncture et est largement influencé par les développements en Chine, pour laquelle les indicateurs prévoient ces derniers temps une décélération de la croissance. Nous sommes en revanche devenus plus positifs pour les télécoms. Les valorisations des valeurs télécoms sont attrayantes et ces valeurs offrent en outre un rendement du dividende intéressant de 6 à 8% en moyenne. Enfin, nous sommes un peu plus positifs pour le secteur financier et adoptons une position neutre pour le secteur. Les choses sont désormais un peu plus claires en ce qui concerne la réglementation du secteur et les tests de résistance des banques européennes devraient également faire disparaître les incertitudes. Les valeurs financières affichent par ailleurs des valorisations attrayantes".