(AOF) - Le chiffre d'affaires et la marge brute consolidés de Netbooster s'élèvent respectivement à 21,6 millions d'euros et 10,6 millions d'euros au 30 juin 2010, en progression de 42% pour le chiffre d'affaires et 52% pour la marge brute par rapport au deuxième semestre 2009. " Les bonnes perspectives 2010, identifiées dès le second semestre 2009, se sont trouvées confortées dans la forte progression de notre chiffre d'affaires et marge brute au cours du premier semestre 2010. Ces bons résultats illustrent également l'ambition affichée par le groupe Netbooster et la dynamique dans laquelle il s'inscrit suite à l'adoption de son plan stratégique 2010-2012, " a commenté Pascal Chevalier, PDG du spécialiste de la communication interactive. Raphaël Zier, administrateur et directeur du développement du groupe, a ajouté : " Tous les indicateurs sont sur des tendances très positives : croissance du volume d'affaires notamment grâce au gain de nouveaux clients stratégiques, amélioration de la productivité et de la qualité de service. L'impulsion donnée par la bonne tenue de ces indicateurs fondamentaux va nous permettre d'améliorer rapidement la rentabilité. Nous allons d'ailleurs mettre en place dès la rentrée une nouvelle structure dédiée à l'intelligence business et à la qualité. "
Communication - Medias
Tous les intervenants soulignent le manque de visibilité pour la fin de l'année 2010. Ils sont toutefois certains que le retour aux niveaux de revenus publicitaires de 2008, année précédant la crise, ne sera pas pour 2010. Il leur faudra attendre au moins deux à trois ans. D'après une étude de l'OCDE, portant sur la situation des médias dans le monde, le principal défi pour la presse est de parvenir à s'adapter à l'essor d'Internet. Selon l'organisation, les nouveaux médias engendrent des changements de consommation, particulièrement pour les jeunes lecteurs. Ces deux dernières années, 20 pays sur les 31 étudiés par l'OCDE ont ainsi subi un déclin de leur lectorat. Les Etats-Unis sont le plus durement touchés par cette érosion avec un nombre de lecteurs qui a chuté de 30% entre 2007 et 2009. Sur le plan économique, les recettes générées par Internet ne compenseraient pas encore les pertes liées à la crise. La part de la publicité sur Internet dans les revenus des journaux n'était que de 4% en 2009. Toutefois elle a fortement progressé : aux Etats-Unis, elle est ainsi passée de 2,6% en 2003 à 8,2% en 2008. FTB/ACT/