Les actions russes sont sous-évaluées et offrent des opportunités (HSBC)

05/08/2010 - 17:24 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Le dynamisme de la consommation domestique au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine (les BRIC) soutient durablement la performance de ces marchés", estime HSBC Global Asset Management. "Alors que le poids de la dette freinera la croissance des pays développés pendant de nombreuses années, les grands pays émergents disposent désormais de ressources financières suffisantes pour contrebalancer le ralentissement des exportations en stimulant la consommation domestique", ajoute le gestionnaire. "L'élévation du niveau de vie dans les pays BRIC, qui représentent 40% environ de la population mondiale, entraîne une hausse de la demande de biens. La consommation domestique est également l'un des moteurs des échanges commerciaux au sein de la zone BRIC, ces pays étant aujourd'hui nettement moins tributaires des pays développés. A titre d'exemple, ce ne sont plus les Etats-Unis mais la Chine qui est le premier partenaire commercial du Brésil", souligne Nick Timberlake, responsable actions des pays émergents et gérant de HSBC GIF BRIC Equity Fund. Autre exemple : actuellement, les investisseurs boudent la Russie, première surpondération du fonds HSBC GIF BRIC Equity. Les actions russes sont sous-évaluées, avec des cours qui capitalisent cinq fois seulement les prévisions de résultats 2011. Les actions russes bénéficient par ailleurs de facteurs de soutien à long terme, en particulier le faible niveau d'endettement de l'Etat et des ménages, la hausse de l'investissement et l'abondance des ressources naturelles. Surtout connue pour sa production pétrolière, l'économie russe affiche aussi de solides performances sur le plan de la consommation intérieure. Entre 1999 et 2008, les salaires ont été multipliés par sept en Russie (en dollars), avec à la clé une explosion du secteur de la distribution, qui au regard des critères internationaux, reste embryonnaire. Par conséquent, les opportunités de développement foisonnent, tant dans le secteur manufacturier que dans la distribution. Pendant les turbulences récentes, les dépenses de consommation ont d'ailleurs mieux résisté que l'économie russe dans son ensemble, ajoute le gestionnaire. AUT/ALO