Performance à double chiffre possible pour les obligations à haut rendement

06/08/2010 - 11:42 - Option Finance

(AOF / Funds) - Bien que les performances historiques de 2009 sur le marché des obligations à haut rendement pourraient être difficiles à reproduire, une performance totale à double chiffre reste atteignable en 2010 selon WestLB Mellon, compte tenu des taux de rendement actuellement supérieurs à 9%. Les analystes pensent que la performance du segment ressortira supérieure à celle des autres instruments obligataires, en particulier des emprunts d'Etat, voire même à celle des actions, compte tenu de la volatilité anticipée. "Après un retour en fanfare en 2009, les émissions d'obligations à haut rendement n'ont pas reculé en début d'année 2010. A l'avenir, les obligations notées investment grade devraient être perçues comme exposées au risque souverain. A cet égard, les institutions financières sont fortement pondérées sur la dette gouvernementale." "Cependant, les besoins de refinancement ont incité les entreprises européennes à se tourner vers le marché des obligations à haut rendement compte tenu de la faible disponibilité de ses sources traditionnelles de financement (prêts bancaires, produits des titres garantis par un portefeuille de prêts) dans le sillage de la crise financière mondiale. Si les entreprises américaines sont déjà habituées à obtenir des financements sur le marché obligataire, il s'agit-là d'une démarche quelque peu plus novatrice pour les Européens qui s'appuient traditionnellement essentiellement sur leurs relations bancaires." "Avec l'amélioration de l'économie, les taux de défaut ont chuté et devraient poursuivre dans cette direction compte tenu de la reprise des marchés de capitaux et des perspectives plus favorables pour les prêteurs. De surcroît, la fin de la récession et la stabilisation de l'économie mondiale devraient être suivies par une hausse des profits des entreprises. Confrontés à une rentabilité en baisse, les entreprises ont bien géré dans l'ensemble leurs cash-flows en réduisant leurs investissements et en gérant leur capital de manière plus efficiente." AUT/ALO