SOCIETE DES BAINS DE MER : recul de l'activité au premier trimestre

16/08/2010 - 10:15 - Option Finance

(AOF) - La Société des Bains de Mer de Monaco a vu son chiffre d'affaires reculer de 8,5% au premier trimestre de son exercice décalé, qui s'étend du 1er avril au 30 juin. L'activité s'est repliée à 95,700 millions d'euros contre 104,598 millions sur la même période l'année précédente. " Dans des conditions de marché toujours difficiles, la Société des Bains de Mer et ses filiales ont réalisé un premier trimestre en retrait par rapport à celui de l'exercice social passé ", reconnaît le groupe dans un communiqué. Avec des recettes de 41,1 millions d'euros contre 55,5 millions l'année précédente, le secteur jeux a enregistré un recul significatif de près de 26%, observe-t-il. " Cette tendance négative est principalement supportée dans le secteur des jeux de table, en raison d'aléas particulièrement défavorables, alors que les recettes des appareils automatiques sont très proches des réalisations de l'exercice précédent ", explique le groupe.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

Pour le moment, l'activité du tourisme mondial est portée par les marchés émergents, comme le Brésil, l'Inde, la Chine, la Corée ou la Malaisie. L'OMT estime que la crise économique en Europe menace la reprise du secteur, déjà très fragile. Le secteur a subi un recul de son activité de 4% l'an passé. La situation économique en Europe est d'autant plus importante que ce continent constitue le premier marché touristique mondial. L'OMT s'inquiète notamment du chômage élevé et de déficits ainsi que d'un endettement élevé en Europe. Cette organisation se veut donc " prudemment optimiste " pour l'avenir. L'OMT continue à tabler sur une croissance de 3% à 4% du tourisme en 2010 et sur un flux de 1,6 milliard de touristes internationaux dans le monde en 2020. Le secteur touristique européen a déjà subi des pertes de 1,72 milliard d'euros provoquées par l'éruption du volcan Eyjafjöll en Islande. Uniquement en France, la paralysie du transport aérien a coûté environ 500 millions d'euros à l'industrie touristique, selon le cabinet Protourisme. FTB/ACT/