BUREAU VERITAS finalise l'acquisition d'Inspectorate

09/09/2010 - 09:47 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a conclu l'acquisition d'Inspectorate, après avoir obtenu l'accord de toutes les autorités de la concurrence des pays concernés. Bureau Veritas et Inspicio avaient signé un accord le 21 juin dernier en vue de cette acquisition dont le montant s'élève à 450 millions de livres sterling. En 2009, Inspectorate a réalisé un chiffre d'affaires de 246 millions de livres sterling. Son activité a continué à fortement progresser au premier semestre 2010, avec une croissance organique de son chiffre d'affaires de 10,8%. L'activité d'Inspectorate s'organise autour de trois segments de marché principaux sur lesquels la société occupe des positions de leader mondial : les produits pétroliers et pétrochimiques, les métaux et minéraux, et les produits agricoles. Le groupe français explique que cette acquisition lui permet de devenir l'un des leaders mondiaux de l'inspection et des tests de matières premières. Le spécialiste de la certification considère avoir franchi ainsi une étape majeure dans sa stratégie de leadership mondial.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Bureau Veritas détient une position clé de numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits pendant leur fabrication et durant toute leur durée de vie. Le groupe a un atout de poids face aux cycles économiques : plus de 40% de son chiffre d'affaires se fonde sur des contrats à long terme générateurs de revenus récurrents. - L'environnement est porteur avec une tendance structurelle à un renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs. Même en période de crise, les clients continuent à faire évaluer leurs produits et processus. La catastrophe écologique historique aux Etats-Unis avec la marée noire provoquée par l'explosion d'une plateforme de BP dans le Golfe du Mexique devrait se traduire par un renforcement des réglementations. Bureau Veritas paraît le plus à même d'en profiter car la société est très impliquée dans le contrôle des installations offshore en amont. Le groupe dispose de la capacité de faire passer des hausses de prix. Le groupe a réduit son endettement et devrait relancer activement sa stratégie de croissance externe en 2010. Bureau Veritas verse un dividende en hausse constante à ses actionnaires.

Les points faibles de la valeur

Le groupe est plus présent dans des secteurs cycliques que ses concurrents SGS et Intertek. Il est notamment exposé à la marine et à la construction, secteurs dont la décroissance devrait se poursuivre en 2010. - Le titre reste sous la menace de la cession potentielle d'une partie de la participation de Wendel.

Comment suivre la valeur

La valeur a un profil défensif - L'activité de Bureau Veritas est étroitement liée à la perpétuelle évolution des contraintes de sécurité réglementaires. - Bureau Veritas est sensible à l'évolution du dollar. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires hors d'Europe. - La stratégie de son principal actionnaire Wendel doit également être suivie. Le groupe présente un intérêt spéculatif avec un possible intérêt de son concurrent SGS à moyen terme selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Après dix-huit mois de négociation, aucun accord n'a été conclu entre les syndicats et la fédération patronale sur la manière d'encadrer le portage salarial. L'article 19 de l'accord sur la modernisation du marché du travail a donné deux ans aux partenaires sociaux pour aboutir à un accord. Les négociations ont été confiées au Prisme, fédération professionnelle de la branche de l'intérim. Trois points étaient initialement au coeur des désaccords : le type de contrat retenu pour les missions comprises entre 18 et 36 mois, la rémunération minimale conventionnelle et la possibilité ou non pour les agences d'intérim de gérer des opérations de portage. Désormais seul le dernier point est source d'affrontement. En effet, le Prisme a notamment accepté l'utilisation de contrats à durée déterminée à objet défini pour les missions de plus de 18 mois. En revanche, les syndicats souhaitent que les agences d'intérim créent de véritables filiales de portage qui soient indépendantes alors que le Prisme préfère simplement la mise en place d'agences spécialisées. FTB/ACT/