(AOF / Funds) - La rentrée sur les marchés de matières premières se fera à l'image de bien d'autres marchés financiers..., l'essoufflement rapide de la conjoncture outre-Atlantique inquiète, estime Marc-Ali Ben Abdallah, de la Stratégie et recherche économique d'Amundi. Les Banques centrales vont être à nouveau attendues sur le volet non conventionnel de la politique monétaire, note t-il. Pour les matières premières, l'expansion monétaire est toujours un facteur de soutien dans la mesure où elle est susceptible d'alimenter des spéculations sur l'inflation future, rappelle l'expert. Rien n'est acquis. Les anticipations d'inflation de marché 5 ans à terme, "proxy" d'anticipations de long terme, corrigent à la baisse depuis avril aux États-Unis comme en Europe. En attendant la stabilisation sur ce front, Amundi renouvelle sa recommandation d'exposition à l'or. En effet explique la société de gestion, le métal jaune ou les actions aurifères, qui se comportent en symbiose, se posent aujourd'hui comme l'une des rares réserves de valeur. Et de s'interroger : si une nouvelle relance devait être annoncée aux États-Unis, quid de l'impact sur les marchés obligataires américains ? Autre élément méritant d'être cité et qui n'est pas étranger au risque souverain conclut Amundi, l'appétence croissante pour l'or des Banques centrales à l'instar de celle de la Russie qui aurait emprunté plus de 16 tonnes d'or au Fonds Monétaire International. AUT/ALO