UFG-LFP guette un point d'entrée pour augmenter sa part actions

14/09/2010 - 17:53 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Après un important rebond réalisé en juillet, les marchés d'actions se sont repliés de près de 5% en août, certains pays étant plus pénalisés que d'autres (Japon, Grèce, Irlande), la tension sur les pays de la zone euro à risque s'est accentuée sur la période. Le nombre important d'opérations de fusions acquisitions annoncées n'a pas suffi à renverser cette tendance, les volumes traités sur les marchés d'actions sont restés anémiques tout l'été", observe UFG-LFP. "Au regard des consensus actuels, les marchés boursiers se paient un peu moins de 11 fois les résultats 2011, mais sur la base de profits qui n'ont pas encore été révisés. Face à une conjoncture économique plus hésitante et l'arrivée à terme d'incitations à la consommation (primes à la casse, crédits d'impôts sur les achats de logements), le rythme de croissance des profits pourrait ralentir au cours de la deuxième partie de l'année et entraîner des révisions à la baisse des perspectives 2011." "Dans cette optique, la valorisation facialement attractive des marchés d'actions est un soutien nécessaire mais pas suffisant des Bourses occidentales. En Europe comme aux Etats-Unis, le pilotage économique s'avère périlleux avec des gouvernements qui vont devoir jongler avec le ralentissement de leur économie ou de fortes contraintes budgétaires. Dans ce contexte, les politiques monétaires devraient rester inertes, au moins jusqu'à fin 2011. Sans possibilité d'assouplissement supplémentaire, elles pourraient même être stimulées via des politiques quantitatives, si nécessaire." "Nous conservons toujours une allocation défensive sur les actions, équitablement répartie entre les trois zones : Europe, USA et émergentes. Nous avons piloté le delta actions global par une couverture, initiée avec des contrats Eurostoxx 50, que nous avons levée lorsque le marché atteignait des points bas. Nous avons également supprimé toute position monétaire afin de constituer un portefeuille de rendement grâce à des obligations du secteur privé Investment Grade ou High Yield, ainsi que des obligations émergentes. Nous guettons un point d'entrée pour augmenter la part actions sur un niveau plus bas, persuadés que les marchés qui ont finalement bien résisté cet été, pourraient consolider à l'annonce de révisions sur les prévisions bénéficiaires", conclut le gestionnaire. AUT/ALO