BNP Paribas Coporate & Investment Banking commente l'évolution des ventes de détail en août aux Etats-Unis

14/09/2010 - 18:52 - Sicavonline

Pour le deuxième mois consécutif, les ventes de détail outre-Atlantique ont progressé en août, de 0,4%. Malgré cela, selon BNP Paribas Corporate & Investment Banking, le climat actuel n'est toujours pas propice à une accélération de la tendance de consommation.

« Les ventes au détail se sont accrues pour le deuxième mois consécutif en août (+0,4% m/m). En dépit de ce rebond, la tendance récente des ventes a été globalement modérée. Le rapport détaillé d'août montre notamment que : �� Les achats d'automobiles et pièces ont diminué de 0,7%m/m. En revanche, les ventes d'essence se sont accrues de façon significative pour le deuxième mois consécutif(+1,9% m/m), reflétant des prix plus élevés (en données corrigées des variations saisonnières). �� En excluant les catégories les plus volatiles (essence, véhicules, matériaux de construction), les ventes au détail« sous-jacentes » ont rebondi de façon marquée (+0,6% m/m), après avoir été extrêmement faibles au cours des derniers mois (-0,1% m/m en moyenne au cours des quatre mois précédents). En particulier, les ventes de produits alimentaires, de vêtements et d'articles de sport ont progressé de façon significative en août après avoir été orientées à la baisse entre avril et juillet. Au cours des mois précédents, la tendance des ventes au détail avait été décevante. Un certain rattrapage a été constaté en août, comme prévu. Cependant, la croissance des ventes au détail a été plus modérée au T3 qu'au cours des trimestres précédents. La consommation des ménages devrait continuer à progresser à un rythme modéré dans un avenir proche, dans la lignée de ce qui a été observé depuis le début de la reprise (+1,7% t/t en rythme annualisé en moyenne au cours des quatre derniers trimestres). Le contexte actuel n'est pas propice à une accélération de la tendance de la consommation : les créations d'emplois privés ont été plus faibles au cours des tout derniers mois qu'en mars et avril ;les ménages sont préoccupés par leur situation financière et ne veulent probablement pas abaisser leur taux d'épargne ; la rechute du marché immobilier depuis l'expiration du crédit d'impôt immobilier (avril) est de mauvais augure pour les prix immobiliers dans les trimestres à venir ; les perspectives fiscales sont incertaines (débat au sujet des allègements fiscaux décidés par l'administration Bush).»

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