(AOF) - HF Company a réalisé au premier semestre un résultat opérationnel de 5,2 millions d'euros, en croissance de 5,4%, et un résultat net part du groupe de 3,5 millions d'euros en hausse de près de 12%. Le chiffre d'affaires consolidé a atteint 72 millions d'euros, en progression de 1,1% en données publiées et de 3% à périmètre constant. Le groupe technologique a souligné le nouveau renforcement de sa situation bilantielle, avec une trésorerie nette de +3,8 millions d'euros, une très forte augmentation du cash flow d'exploitation à 7,9 millions d'euros pour un endettement de 0,9 million. A propos de ses perspectives, HF Company indique que 2010 devrait être marquée par une croissance significative avec une progression plus affirmée au second semestre. Elle sera portée notamment par l'activité TV, à travers la poursuite du switch-over (passage de l'analogique au numérique TV) en France et l'activité CPL (Internet par la prise électrique, ndlr), même si une partie de l'activité se trouve reportée en 2011 eu égard à la pénurie mondiale des composants. Le groupe technologique estime que développement devrait encore s'accélérer en 2011, " les deux relais de croissance du Groupe bénéficiant, malgré la conjoncture économique globale, d'un fort potentiel ". " En effet, l'univers TV continuera à être porté par la succession des switch-over dans l'espace européen. L'activité CPL, axe stratégique du Groupe, devrait s'internationaliser rapidement auprès des Opérateurs européens qui sont en phase de pré-commercialisation de l'IPTV sur leur marché domestique ", a expliqué HF Company. Le marché du CPL devrait représenter environ 25% de son chiffre d'affaires consolidé en 2012.
Equipementiers télécoms
Si l'arrivée sur le marché des smartphones a représenté un tournant pour le secteur, une autre évolution importante se produit. Le segment des téléphones bas de gamme, destinés aux pays émergents, est pris d'assaut par les petits fabricants, essentiellement basés en Asie. Ils assoient peu à peu leurs positions, au détriment de géants tels que Nokia ou Samsung. Ainsi, depuis le premier trimestre 2010, l'hong-kongais G-Five, fait partie des dix premiers équipementiers mondiaux. Autre exemple : l'indien Micromax, qui développe des téléphones très bon marché et très simples. Il est devenu fin 2009 le troisième vendeur de téléphones mobiles sur son marché domestique, devançant désormais LG. De façon plus générale, les fabricants classés au-delà de la dixième place mondiale ont ensemble vendu 19,2% des téléphones mobiles dans le monde sur le premier trimestre 2010, contre 16,5% un an plus tôt. Conséquence : la part de marché cumulée des cinq plus gros fabricants (Nokia, Samsung, LG, RIM et Sony Ericsson) a chuté de 73,3% sur les trois premiers mois de 2009, à 70,7% sur la même période de 2010. FTB/ACT/