(AOF / Funds) - Merci de bien lire que l'euro cotait 1,3396 dollar. "Le FOMC est préparé à poursuivre sa politique d'assouplissement monétaire, si besoin est, afin de soutenir le rebond économique et de faire revenir l'inflation, avec le temps, sur des niveaux correspondant aux objectifs de son mandat. Cela ne revient pas totalement à relever le niveau cible d'inflation, mais nous n'en sommes pas loin", jugent les analystes de Société Générale Cross Asset Research, conseillant de vendre le dollar. "Une banque centrale qui opte pour l'assouplissement quantitatif, qui rassure les marchés qu'elle est prête à faire des efforts supplémentaires si nécessaire, et qui travaille avec un gouvernement qui blâme les autres de ne pas laisser leur devise s'apprécier, ressemble à une accro du debasement. L'indice DXY s'apprête à baisser jusqu'à ce que l'un ou l'autre de ces deux éléments change : soit l'environnement macro-économique se détériore suffisamment pour causer la recrudescence de l'aversion au risque, et ce à très grande échelle, soit les États-Unis rebondissent suffisamment pour renverser la politique de la Fed à 180 degrés dans le sens d'une hausse des taux. Or, aucun de ces deux scénarios n'est imminent." "Les taux Libor américains ont presque doublé entre le mois de mars et le mois de mai. Mais ils sont quasiment parvenus à renverser intégralement ce mouvement. De son côté, le dollar ne s'est tout simplement pas encore suffisamment renversé. En revanche, tandis que les taux relatifs au yen restent très faibles, la BCE marche à son propre rythme permettant à ses taux de grimper quelque peu. La BCE ne changera pas sa politique de taux pour longtemps, mais son positionnement contraste. La crise de crédit européenne reviendra probablement en temps voulu, mais le succès de la vente d'obligations irlandaises hier (quoique sur des niveaux de spreads attractifs) a permis d'apaiser les craintes." L'EUR/USD cotait au plus haut depuis cinq mois à 1,3396 mercredi en milieu d'échanges européens. AUT/ALO