BULL : contrat d'infogérance de L'Occitane

23/09/2010 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - Bull a remporté le contrat d'infogérance d'une durée de 4 ans du distributeur de produits cosmétiques L'Occitane. Ce dernier connait depuis plus de 10 ans une très forte croissance, avec un réseau de 1 500 points de vente, dont 750 boutiques en propre et des produits commercialisés dans 80 pays. Support de cette croissance, le système d'information doit faire face à des exigences de plus en plus fortes, certaines applications, devenues critiques, nécessitant des niveaux de performance, de disponibilité et de sécurité difficiles à tenir pour l'entreprise, a souligné Bull. " Nous assurions nous mêmes l'exploitation de nos systèmes. Étant donné nos ressources,nous n'étions pas en mesure de garantir avec suffisamment de certitude une disponibilité 24h/24, 7j/7. Il nous fallait parer à ce risque émergent", a déclaré Étienne de Verdelhan, DSI de l'Occitane. A la suite d'un appel d'offre, L'Occitane a retenu la proposition de Bull. " Ce type de prestation est au coeur de la stratégie de Bull et nous avons senti une grande attention portée à nos besoins. Nous avons trouvé chez Bull cette adaptabilité et cette capacité à traduire des impératifs métier en solutions techniques et contractuelles, notamment avec des niveaux de services différenciés en fonction de la criticité de nos composants " a souligné Étienne de Verdelhan. La certification SAP Hosting Partner de Bull a été un autre élémentdécisif, L'Occitane ayant fait le choix SAP pour son ERP.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Après des années difficiles, Bull opère une profonde mutation en mettant l'accent sur les services, le calcul scientifique et le stockage de données. Le groupe n'est plus très loin de réaliser 50% de son chiffre d'affaires dans les services, comme il s'y était engagé. - Dans l'intégration de systèmes, le groupe bénéficie de son savoir-faire reconnu dans les logiciels libres. C'est également le cas dans le stockage de données avec la dernière innovation du groupe : Globull, un disque dur externe sécurisé destiné aux administrations et aux entreprises. - Bull se concentre sur des marchés de niche comme le calcul haute performance. - La situation financière est très rassurante, avec une solide trésorerie.

Les points faibles de la valeur

- Comme nombre de ses concurrents, Bull souffre d'une conjoncture plus difficile pour les logiciels d'intelligence décisionnelle ou de relations clients. - L'un des défis de Bull reste l'amélioration de sa rentabilité. Le groupe doit pour cela améliorer sa productivité et négocier le passage de la convention collective de la métallurgie à celle du Syntec, appropriée à son activité. - Le projet d'acquisition d'Amesys a surpris le marché. Cette acquisition, jugée chère, est un pari audacieux. Le groupe va se lancer dans deux nouveaux métiers : les produits électroniques et le conseil en R&D.

Comment suivre la valeur ?

- Il est important de surveiller de près l'évolution de la politique d'investissement des grands clients du groupe afin d'appréhender la tendance du marché. Il convient notamment de s'assurer de la bonne résistance de l'activité de services. - En outre, dans une SSII, l'essentiel des charges d'exploitation provient des salaires. A ce titre, l'effectif et le temps de mission des consultants sont des indicateurs importants. Ainsi, particulièrement en période difficile, le taux d'intercontrat est à surveiller. - L'acquisition d'Amesys pourrait largement régler la question de l'actionnariat de Bull. Avec 20% du capital si la transaction aboutit, Crescendo Industries, ancien actionnaire d'Amesys, deviendra le premier actionnaire de Bull. Le caractère spéculatif de Bull s'en trouverait réduit. - Les dirigeants de Bull continuent d'étudier des acquisitions. Des cessions sont aussi possibles.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les professionnels estiment que 2010 devrait être une année de transition car les carnets de commandes des sociétés françaises sont à nouveau remplis et que les clients dégèlent progressivement les prises de décision. Ils prévoient donc que le marché des logiciels et services devrait croître de 2,2% en France comme au niveau mondial, après un recul d'un peu plus de 3% en 2009. La reprise sera moins vigoureuse en Allemagne où elle n'atteindra que 1,6% et au Royaume-Uni où elle s'établira à 1,4%. La relance de l'emploi du secteur en France, qui a été entamée à la fin du second trimestre, devrait donc se poursuivre.

Constructeurs informatiques

Gartner anticipe une hausse de 22% des ventes d'ordinateurs dans le monde cette année, contre une progression de 20% anticipé précédemment.Toutefois le boom des netbooks devrait ralentir pour trois raisons. Premièrement ces ordinateurs ont des limites et sont essentiellement utilisés pour surfer sur Internet et échanger des e-mails. De plus, les prix des ordinateurs portables traditionnels diminuent, et deviennent donc plus attractifs pour les clients. Enfin, l'iPad d'Apple et autres tablettes tactiles concurrencent sérieusement les netbooks car elles permettent en plus de lire des livres et d'échanger des vidéos. En conséquence, Gartner considère que les netbooks pourraient ne plus représenter que 13,9% du marché mondial des PC portables en 2014, contre 18,6% en 2010 et 21,1% en 2009.

Electronique

Le secteur regroupe les sociétés spécialisées dans le matériel électronique et celles axées sur l'électronique grand public. Les fabricants misent sur plusieurs éléments pour soutenir leurs performances à l'avenir. Les services payants leur permettraient de percevoir une commission. L'autre facteur est la télévision en 3D. Les intervenants misent enfin sur le livre numérique (e-reader), qui bénéficie d'un vrai engouement du fait d'une récente baisse des prix. FTB/ACT/