(AOF) - Le Groupe Lanson-BCC a réalisé au premier semestre 2010 un résultat net, part du groupe, de 1,75 million d'euros, en hausse de 56,3%. Le résultat opérationnel du deuxième producteur mondial de Vins de Champagne s'est élevé à 9,37 millions d'euros, en progression de 5,6 %. Le taux de marge est ressorti à 9 % du chiffre d'affaires consolidé contre 10 % pour le premier semestre 2009. Le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 18% à s'élève à 104,34 millions d'euros alors qu'il était, pour les 6 premiers mois 2009, en retrait de 18,3 %. En faisant abstraction de la filiale de courtage CGV, dont l'activité est traditionnellement fluctuante, le chiffre d'affaires consolidé s'élève à 94,67 millions d'euros, en hausse de 8,5 %. La part du chiffre d'affaires réalisé à l'export est de 46 % au 30 juin 2010 contre 35 % au 30 juin 2009. Cette évolution tient pour une bonne part à la reprise des volumes commercialisés par les Maisons du Groupe au Royaume-Uni qui reste le premier marché à l'export. Lanson-BCC a jugé l'amélioration de la rentabilité du groupe au 1er semestre 2010 satisfaisante, alors que la saisonnalité habituelle des ventes de vins de Champagne ne lui est pas favorable. Néanmoins, sa comparaison avec le 1er semestre 2009 ne doit pas être extrapolée à l'ensemble de l'exercice 2010 ; en effet, les ventes de fin d'année 2009 avaient été dynamiques. Par ailleurs, il convient de rappeler que le dernier trimestre représente près de 50 % des ventes. La tenue de la consommation en fin d'année 2010 sera donc déterminante. Globalement, durant l'exercice 2010, le groupe Lanson-BCC devrait enregistrer une reprise de ses ventes et de ses résultats.
Agroalimentaire
Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante. FTB/ACT/