BELVEDERE pourrait revoir son calendrier de cession d'actifs

24/09/2010 - 09:20 - Option Finance

(AOF) - Belvédère a annoncé que la décision de la Cour d'appel du 21 septembre pourrait amener le groupe à revoir son calendrier de cession d'actifs. Par un arrêt du 21 septembre 2010, la Cour d'appel de Dijon a admis la déclaration de créance de BNY Mellon en s'appuyant sur le contrat soumis au droit de New York. Contre toute attente écrit Belvédère, "la Cour a ainsi écarté le droit français d'ordre public qui est seul applicable en matière de sauvegarde". En revanche, ajoute le groupe, la Cour a arrêté les intérêts de la créance FRN au 15 mai 2013.En conséquence, cette créance ne produisant donc plus d'intérêts à compter de cette date, le montant des échéances prévues initialement par le plan de sauvegarde seront fortement revues à la baisse, souligne Belvédère. "Prenant également en compte que, indépendamment de la cession ou non de sa filiale Marie Brizard, Belvédère disposera en novembre prochain des moyens financiers nécessaires au paiement de sa première échéance, le groupe pourrait revoir son calendrier de cession d'actifs". Quoiqu'il en soit, le groupe annonce son intention de former un pourvoi en cassation pour contester l'application d'un droit étranger en violation des règles d'ordre public et voir juger cette question de droit. En attendant que la Cour de cassation se prononce, la décision de la Cour d'appel n'est pas définitive si bien que les fonds ne seront pas versés à la Bank of New York Mellon, conclut Belvédère.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante. FTB/ACT/