(AOF / Funds) - S'interrogeant sur la possibilité d'une bulle sur les emprunts d'Etat, Groupama AM estime qu'"il y a trop de disparité, on ne peut plus parler des emprunts d'Etats, il faut les étudier au cas par cas". Si certains ont effectivement des rendements en terra incognita, d'autres n'ont pas encore retrouvé leurs points bas. "Et certains pays voient leur taux renouer avec leurs points hauts. Les risques de second tour n'ont pas disparu. A ce titre, le mois de septembre est crucial pour la dette irlandaise", ajoute le gestionnaire. "Il n'y a pas de bulle que ce soit techniquement, en niveau ou en dynamique, ou fondamentalement. Certaines dettes périphériques restent à risques. La dynamique de bulle s'accompagne rarement de violentes corrections telles que celles récemment observées sur le Bund ou le 10 ans japonais." "Avec des anticipations de croissance inférieure à 2% et d'inflation sous-jacente proche de 0%, les taux longs peuvent être durablement bas", ajoute Groupama AM. Le gestionnaire sous-pondère l'irlande, la Grèce, le Portugal et l'Espagne. Il reste neutre sur l'Autriche, la Finlande, la Belgique et la France. Il surpondère l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas. AUT/ALO