(AOF / Funds) - "Après la Banque du Japon, ce fut le tour de la Fed et de la BoE d'affaiblir indirectement leurs devises en laissant entendre clairement qu'elle pourrait renforcer leur politique monétaire quantitative pour soutenir leurs économies si nécessaire. Le dollar et le sterling ont donc enregistré une baisse sensible notamment contre euro qui continue de progresser par défaut en l'absence de réaction de la BCE", estime Natixis. Le gestionnaire recommande la prudence avant la publication de l'indice ISM aux Etats-Unis en fin de semaine prochaine. "Alors que l'appréciation du yen est plafonnée par les craintes d'intervention de la BoJ, l'affaiblissement du dollar et du sterling pourrait bien se poursuivre au profit de l'euro à très court terme", ajoute Natixis. "Ce n'est que lorsque les enquêtes d'activité européenne commenceront réellement à pointer suffisamment vers le bas que l'euro reprendra le chemin de la baisse, c'est-à-dire probablement d'ici la fin de l'année. D'ici là et en l'absence de chute des actifs risqués, les devises à béta élevé continueront de se redresser en particulier le dollar australien." "Face au rebond de l'euro, les devises des pays d'Europe de l'Est se sont bien comportées contre dollar alors que les devises des pays asiatiques n'ont que faiblement progressé contre dollar notamment par craintes d'intervention sur le marché des changes de certaines banques centrales asiatiques (Thaïlande) dans le sillage de la BoJ. Par ailleurs, le yuan a continué de progresser sur fond de tensions sino-américaines." "Sur la semaine, l'USD, le GBP et le JPY resteront sous pression au profit des autres devises. Les devises commo resteront orientées à la hausse mais la prudence sera de mise avant la publication de l'indice ISM aux Etats-Unis en fin de semaine prochaine." AUT/ALO