(AOF / Funds) - "Le redémarrage des économies émergentes est plus rapide et plus durable que celui des économies développées. La moindre dégradation des finances publiques, les plus grandes marges de manoeuvre monétaires et la poursuite de la hausse des revenus contribueront à maintenir une plus grande autonomie du cycle économique des émergents par rapport aux pays développés dans les douze prochains mois. La Chine joue un rôle particulier en raison de sa masse critique et de la structure de ses importations, fortement dominée par les matières premières et les biens d'équipement", juge Axa IM. "Ce découplage s'applique surtout à la sphère réelle. Sur les marchés d'actifs, le découplage est plus ténu. En termes de valorisation, les émergents semblent raisonnablement valorisés au regard des perspectives de croissance des bénéfices. La prime de risque nous semble actuellement trop élevée (10,5%), surtout en comparaison des spreads corporates dans la région. Une baisse de la prime de risque est a prévoir pour 2011." "L'inflation est un facteur de risque non négligeable pour 2011 (taux d'intérêt réels faibles, peu de capacités de production inutilisées, hausse des salaires etc.). Les taux négatifs portent le risque de bulles, notamment dans l'immobilier. Enfin, les volumes d'émissions d'actions sont historiquement élevés et il reste à voir si le marché peut les absorber (l'émission de Petrobras a été plutôt rassurante)." Evoquant ses perspectives pour les prochains mois, le gestionnaire affirme "Maintien de 20% de holdings diversifiées décotées et ayant sous performé les principaux indices en 2010 ; 30% du portefeuille investi dans des secteurs en forte croissance : aérien low cost, énergies alternatives, télécommunications, médicament génériques, microfinance ; accentuation de l'investissement dans certaines large cap qui se développent en dehors de leurs frontières jusqu'à 20% du portefeuille actuellement". AUT/ALO