(AOF / Funds) - "Les investisseurs pourraient se montrer réticents vis-à-vis des valeurs immobilières étant donné que la faiblesse du marché immobilier fait couler beaucoup d'encre. Le marché immobilier est toutefois un mauvais indicateur pour les valeurs immobilières. Seul un très faible pourcentage (2%) de cet univers est en effet lié au marché immobilier. Les chiffres des performances illustrent cette divergence entre le marché immobilier et les valeurs immobilières", note ING IM. "Les valeurs immobilières mondiales (+18% depuis le début de l'année) affichent ainsi de meilleurs résultats que les actions mondiales et les obligations", ajoute le gestionnaire. "L'univers diversifié des valeurs immobilières est régi par des éléments propres tels que les flux de capitaux des investisseurs particuliers et institutionnels et la valeur attendue de l'immobilier sous-jacent. Les investisseurs doivent tenir compte de facteurs susceptibles d'influencer la valeur qui sont différents dans chaque segment. L'univers des valeurs immobilières affiche des caractéristiques spécifiques, qui le rendent particulièrement approprié à des fins de diversification au sein d'un portefeuille mixte." "Tout d'abord, l'immobilier est une activité très capitalistique. Le secteur profite donc largement d'un repli des taux d'intérêt. Deuxièmement, le rendement élevé du dividende (4,2% pour l'Europe) est attrayant dans le contexte actuel de taux faibles. Les investisseurs sont en effet à la recherche d'un rendement supérieur. Troisièmement, les valeurs immobilières peuvent être considérées comme une protection contre l'inflation. Cette classe d'actifs a en effet une valeur réelle : l'immobilier sous-jacent." "Même si nous ne prévoyons pas de hausse de l'inflation au cours de l'année prochaine et de la suivante, nous savons que cette caractéristique est considérée comme un avantage par certains investisseurs. L'expérience à long terme montre que l'Europe est la région la moins volatile dans le secteur immobilier. Ceci s'est à nouveau vérifié lors de la crise du crédit. Cette qualité défensive est très appréciée dans un contexte économique très incertain." AUT/ALO