ING IM neutre pour les actions par rapport aux obligations en octobre

14/10/2010 - 11:24 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Nous sommes neutres pour les actions par rapport aux obligations", affirme ING IM dans sa lettre mensuelle. "Au sein des portefeuilles mixtes, nous maintenons notre position neutre pour les actions par rapport aux obligations, ainsi que notre position neutre pour les autres classes d'actifs risquées. Nous nous attendons à ce que les marchés d'actions continuent à fluctuer au sein d'une bande large avec, d'une part, un potentiel de hausse limité par les craintes grandissantes relatives à la croissance et à la déflation et, d'autre part, un risque de baisse limité en raison des valorisations." "Ces dernières ne sont toutefois pas assez bon marché pour provoquer en soi un rebond durable des marchés. Dans ce contexte, nous privilégions les classes d'actifs affichant une croissance élevée et stable (marchés émergents) et une composante attrayante de revenus (actions à haut dividende)." "Au sein de l'allocation sectorielle, nous misons sur trois thèmes principaux : croissance bénéficiaire durable, croissance des dividendes et demande de matières premières. En ce qui concerne la croissance bénéficiaire durable, nous privilégions les secteurs largement exposés aux marchés émergents. Les matériaux de base, la pharmacie, l'énergie, l'IT et les équipements télécoms réalisent une grande partie de leurs revenus dans la région Asie/Pacifique et dans les marchés émergents." "Dans le cadre du thème de la croissance des dividendes, nous n'accordons pas seulement de l'importance aux rendements du dividende absolus, mais également à la croissance des dividendes. En supposant un retour des ratios de distribution à leur moyenne à long terme, nous prévoyons des augmentations de dividendes de plus de 10% tant en 2011 qu'en 2012. Les télécoms et l'industrie pharmaceutique sont des secteurs intéressants à cet égard." "Etant donné que les marchés émergents continueront à afficher une solide croissance, la demande de matières premières restera substantielle. Une façon évidente de miser sur ce thème est d'investir dans le secteur de l'exploitation minière et des métaux ainsi que dans le secteur de l'énergie. Au sein de notre allocation sectorielle, nous privilégions l'énergie en raison de sa valorisation plus faible qui en fait un placement plus défensif que le secteur minier." "Nous restons prudents pour les valeurs industrielles cycliques et le secteur des biens de consommation durables. Bien que certains des thèmes susmentionnés s'appliquent à ces secteurs, les valorisations relatives tiennent largement compte de ce facteur." Sur les marchés émergents, le gestionnaire affirme : "La croissance du PIB, la croissance bénéficiaire, l'endettement et la rentabilité sont plus attrayants que dans les marchés développés. Sous-pondération de l'Europe. Le raffermissement de l'euro est susceptible d'avoir un impact négatif sur l'attrait relatif de l'Europe. Sous-pondération des Etats-Unis. La hausse de l'aversion au risque pourrait favoriser le marché américain, mais il faudrait davantage de signaux indiquant que l'économie se stabilise. Sous-pondération du Japon. Le pays profite de la forte croissance en Asie, mais la vigueur du yen commence à faire mal, tandis que la demande domestique reste faible." Sur le style, ING IM favorise la "surpondération des grandes capitalisations" : "Les valorisations, les bilans et l'exposition aux marchés émergents sont favorables aux grandes capitalisations. Surpondération des valeurs de croissance par rapport aux valeurs de rendement. La croissance bénéficiaire ralentit, ce qui est positif pour les valeurs de croissance. Nous continuons à privilégier les actions à haut dividende." Concernant les obligations, "les banques centrales des Etats-Unis, du Japon et du Royaume-Uni ont toutes annoncé qu'elles étaient prêtes à procéder à un nouvel assouplissement quantitatif afin de lutter contre les tendances désinflationnistes. L'assouplissement quantitatif pourrait provoquer un nouveau rallye tiré par les liquidités sur les marchés et entraîner une bonne performance tant des obligations d'Etat que des obligations d'entreprises. Pour les marchés émergents, ceci devrait conduire à une poursuite de l'appréciation réelle des devises locales. Selon les pays, ceci se manifestera via une appréciation du taux de change nominal, une hausse de l'inflation domestique ou une combinaison des deux". "Dans les deux cas, cela créera un environnement au sein duquel les devises et les obligations des pays émergents en monnaies fortes performeront mieux que les devises et obligations des marchés développés. Les marchés émergents seront les principaux bénéficiaires de l'assouplissement quantitatif alors qu'ils ne sont pas confrontés aux problèmes des marchés développés qui sont à l'origine de la décision des autorités d'ouvrir encore davantage le robinet monétaire. La seule exception est le marché des obligations des pays émergents en devises locales qui est susceptible d'être affecté par la hausse des taux à court terme ou la hausse des attentes inflationnistes que tout ceci implique." AUT/ALO