(AOF / Funds) - "L'afflux de liquidités, combiné aux faibles taux du marché monétaire et du marché des obligations d'Etat, incite les investisseurs à rechercher des marchés offrant des rendements supérieurs. Ceci profite essentiellement aux actions distribuant des dividendes élevés et aux obligations d'entreprises offrant des rendements attrayants, comme les obligations des pays émergents et les obligations à haut rendement. Nous sommes dès lors positifs pour ces classes d'actifs", affirme ING IM. "Ces dernières semaines, la tendance la plus remarquable observée sur les marchés financiers est une évolution haussière de quasiment toutes les classes d'actifs. Ceci est essentiellement imputable à l'attente grandissante d'un nouvel assouplissement quantitatif par la banque centrale américaine, la Réserve fédérale. Cela signifie que cette dernière imprimera de nouveaux dollars qu'elle utilisera pour racheter des obligations d'Etat américaines, injectant de la sorte de nouvelles liquidités dans le système financier. Ces capitaux se retrouveront en grande partie dans l'économie financière : ils seront investis sur le marché des actions, le marché obligataire et le marché des matières premières." "La Fed n'est pas la seule à agir de la sorte. La Banque d'Angleterre a également déclaré qu'elle souhaitait stimuler l'économie par un assouplissement quantitatif. La Banque du Japon a, pour sa part, déjà adopté un nouveau programme d'assouplissement. La Banque centrale européenne se montre, quant à elle, beaucoup plus conservatrice, en raison notamment de la performance étonnamment solide de l'économie allemande. En pratique, un assouplissement quantitatif entraîne une dépréciation de la devise du pays concerné étant donné que de nouveaux billets sont imprimés. Ceci stimule l'économie puisque les exportations du pays deviennent plus attrayantes. Jusqu'à présent, le grand perdant est la zone euro, dont la devise s'est renchérie. Les investisseurs en euro le constatent au niveau de leurs placements en devises autres que l'euro, dont les performances exprimées en euro sont logiquement plus faibles." AUT/ALO