DNCA Finance affirme sa préférence pour les actions

08/11/2010 - 18:01 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Notre prudence naturelle ne doit pas nous rendre aveugles sur les opportunités offertes par les différentes classes d'actifs. Si l'environnement macroéconomique global est incertain et contraint par le désendettement général des économies développées, il n'en demeure pas moins que les vraies bonnes affaires sans prendre de risques inconsidérés se trouvent aujourd'hui sur le marché actions au sein d'un compartiment bien identifié : les actions défensives à dividende élevé", note Jean-Charles Mériaux, de DNCA Finance. "Par ailleurs, nous constatons qu'un nouveau cycle de croissance des profits s'enclenche chez les entreprises grâce aux efforts de productivité et à la globalisation. C'est dans ces moments de pessimisme généralisé qu'il faut rentrer sur le marché actions avec une perspective de détention d'au moins cinq ans. Par ailleurs, nous observons que certaines classes d'actifs comme les obligations souveraines sont, elles, à des plus hauts historiques. A ces niveaux, leurs perspectives de revalorisation sont plus aléatoires." "Le rendement net moyen de Centifolia s'élève à +4,5% et plus de la moitié des valeurs en portefeuille verse un rendement supérieur à 5%. Bien souvent, les épargnants oublient que les dividendes constituent plus de 60% de la performance d'un placement actions sur une longue période. La demande de rendement régulier sera très forte à l'avenir pour faire face aux enjeux de la démographie (vieillissement et retraites). Or, le bas niveau actuel des taux ne permettra pas de rémunérer toute l'épargne dont l'Europe regorge." "Le dividende permettra de répondre à cette attente d'autant que percevoir ce revenu annuel permet à l'épargnant de ne pas faire de pari directionnel sur le sens des marchés. De plus, les dividendes élevés sont souvent l'apanage des blue chips du marché européen. Nous préférons donc acheter pour nos clients une action Vivendi à 20 euros qui verse un dividende de 1,4 euros soit 7% avec une bonne visibilité pour les trois prochaines années qu'une obligation d'Etat français qui rapporte 2,8% sur 10 ans." AUT/ALO