Favoriser les obligations mondiales de qualité et à échéance rapprochée

10/11/2010 - 11:42 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Dans ses Perspectives économiques d'octobre 2010, le Fonds monétaire international décrit un rythme de reprise hétérogène en fonction du niveau d'industrialisation des pays. Notre positionnement vise depuis quelque temps à profiter de cet environnement, qui continue à présenter des opportunités attrayantes. Compte tenu du rebond plus rapide des marchés émergents, nous privilégions un positionnement en duration prudent et nous sommes attirés par les devises des économies au fort développement", affirme Franklin Templeton Investments. "Nous continuons à identifier des opportunités au cas par cas sur les marchés du crédit, en particulier dans les pays émergents. En termes d'exposition aux taux d'intérêt, nous n'identifions guère de potentiel aux États-Unis, au Royaume-Uni, dans la zone euro et au Japon, car les rendements des bons du Trésor, des Bunds, des Gilts et de la dette souveraine nippone sont historiquement faibles." "Nous sommes inquiets du gonflement du déficit budgétaire américain, et dans la mesure où les taux d'intérêt devraient rester bas dans un horizon de court terme, les déficits considérables, les mesures accommodantes et la croissance modérée pourraient compresser les rendements sur le moyen terme. Nous identifions de meilleures opportunités sur d'autres marchés offrant des rendements plus élevés et un risque budgétaire moindre." "Nous sommes notamment intéressés par des actifs à échéance rapprochée hors des États-Unis offrant un rendement de 3 à 5% sans présenter de risque de crédit ou de duration excessif. En revanche, il faut se positionner sur des échéances beaucoup plus longues de la courbe des taux américaine pour obtenir un rendement de 2,5%. Les opportunités situées hors du marché américain sont dues à des environnements de croissance robuste, qui ont souvent conduit les banques centrales à lutter contre l'inflation en durcissant leurs politiques monétaires." "Ces pays ne connaissent pas les mêmes problèmes de désendettement que les économies développées, et le durcissement monétaire y a pris la forme de relèvements des taux d'intérêt, de réduction des dépenses budgétaires et d'une appréciation des devises, des tendances qui ont bénéficié à nos positions. Par exemple, nous étions positionnés sur des obligations à échéance courte en Malaisie, en Pologne et en Corée du Sud fin septembre. En plus de rendements attrayants, ces positions pourraient éventuellement profiter de l'appréciation des devises que nous anticipons dans ces pays." "Nous identifions tout de même des opportunités hors des marchés émergents, comme par exemple en Australie, en Norvège et en Suède. L'Australie bénéficie d'une dette publique inférieure à 20% de son PIB et entretient des liens étroits avec la Chine. En Europe, nous privilégions la Norvège et la Suède, deux pays dotés de positions budgétaires solides. Le fonds pétrolier de la Norvège pourrait rembourser quatre fois son endettement obligataire." "Sur les marchés des changes, nous recherchons des pays offrant une croissance solide susceptible de conduire à une hausse des taux d'intérêt. La hausse des performances attire des investissements record, alimentés par les politiques monétaires très expansionnistes des pays développés. Ces investissements abaissent le coût du capital dans les économies concernées, ce qui renforce une reprise tirée par l'activité intérieure. Alors que certains décideurs craignent une surchauffe et la formation de bulles financières, nous jugeons positives les initiatives prises jusqu'ici par les autorités et nous n'observons pas de signe de bulle à l'heure actuelle, car les valorisations trouvent leur justification dans les fondamentaux sous-jacents." AUT/ALO