(AOF / Funds) - "Bien que le projet monétaire européen soit en équilibre précaire, l'EUR/USD traite sur son niveau moyen de l'année 2009 et 12% au-dessus de la moyenne calculée depuis sa création. Si les dirigeants européens parvenaient à s'entendre, la parité irait encore beaucoup plus haut. Mais cela ne devrait pas être le cas lors de la réunion Ecofin, qui se soldera sans doute par une impasse. Le budget irlandais peut passer et le sentiment positif au risque devrait lui être favorable. Mais à moins que l'EUR/USD ne repasse au-dessus de 1,3450, notre opinion baissière reste en place." "Au risque de paraître ennuyeux, la meilleure façon de traiter l'euro est de se positionner vendeur au sein de l'Europe. L'EUR/NOK et l'EUR/SEK continuent toutes deux de traiter sur des niveaux inférieurs, l'EUR/CHF n'a pas rebondi malgré l'environnement favorable au risque, et la tendance baissière de l'EUR/GBP est intacte, bien qu'agitée. Les chiffres des ventes britanniques BRC et de la production industrielle se sont révélés décents et nous assisterons aujourd'hui à l'abondement du Gilt 2049." "Aux États-Unis, l'attention est portée sur la prolongation des réductions d'impôts de l'ère Bush : ce n'est pas une surprise, mais une mesure bien accueillie. Le S&P doit franchir le niveau des 1.230 pour tirer à la hausse le marché des changes émergent, le CAD et l'AUD. En l'absence de chiffres majeurs, l'événement clé de la journée sera l'émission de T-Notes 3 ans, pour lesquelles la demande pourrait être un peu terne." "La RBA a laissé ses taux inchangés et ni les taux, ni le marché de changes, n'ont été déroutés. La Banque du Canada se réunit cet après-midi. Les progrès seront lents, mais les stratégies de vente USD/CAD et EUR/AUD restent convaincantes." "Espérer que l'affaiblissement du dollar aura un impact significatif sur le taux de chômage américain nous paraît être une utopie. Tout comme l'espoir que l'affaiblissement des taux fasse bien plus que ralentir le désendettement." AUT/ALO