Groupama AM attend une hausse de 10% des bpa en Europe en 2011

14/12/2010 - 16:44 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Les marchés d'actions recèlent aujourd'hui un réel potentiel, mais sont confrontés à une histoire instable et à deux vitesses. Tout d'abord, les valorisations sont objectivement raisonnables, quelles que soient les mesures effectuées à partir de profits, de dividendes ou de prime de risque, la lecture est favorable et rend attractif l'investissement en actions. Cette lecture optimiste est soutenue par une dynamique bénéficiaire encore forte", note Groupama AM. "Nous attendons, une progression de près de 10% des bénéfices par action en Europe en 2011. Cette dynamique, bien que plus modeste qu'en 2009 ou 2010 a le mérite d'être accompagnée d'un retour des rachats d'actions et n'est plus immédiatement menacée par un coup de massue fiscal." "A l'exception des valeurs financières, encore très exposées, les plans d'austérité annoncés ont épargné les entreprises en maintenant des taux d'impôt sur les sociétés stables y compris là où ils étaient bas. Cependant, le marché action est aujourd'hui soumis à une défiance dans l'hémisphère Nord après une décennie perdue sur le plan des performances, piètres performances qui s'accommodent mal d'une volatilité et réglementation dissuasives." "Dans l'hémisphère Sud ou en Asie, l'historique de performance est plus flatteur mais les appels au marché (Chine en tête via Hong Kong notamment) freinent les progressions et la composition sectorielle (la finance et les matières premières sont très représentés) compresse les multiples acceptés. En effet, où que nous soyons sur le globe, la sphère financière présente toujours aussi peu de visibilité." "Les banques devraient bénéficier d'une courbe des taux pentue mais souffrent de provisions encore potentiellement considérables liées à la débâcle immobilière interminable (tant aux US qu'en Espagne ou en Irlande) et à rebondissements (foreclosure). Les assureurs de leur côté souffrent d'une sinistralité grandissante, d'un cadre réglementaire de plus en plus contraignant et de la menace d'une hausse forte des taux qui peut être brutale comme l'ont illustré les exemples grecs, irlandais ou portugais." AUT/ALO