L'inflation restera une source d'inquiétude au Brésil (Baring)

16/12/2010 - 17:48 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Nous sommes positifs quant aux économies d'Amérique latine pour 2011, estimant que la croissance économique s'y poursuivra. Toutefois, l'inflation restera source d'inquiétude au Brésil l'année prochaine, d'autant plus que les politiques budgétaires et monétaires du nouveau gouvernement sont ambiguës. Le scénario politique de la région restera probablement stable ; en effet, seuls le Pérou et l'Argentine organiseront des élections présidentielles. D'une part, le Pérou semble destiné à une transition douce dans la continuité", note Barings. "D'autre part, les élections argentines engendreront probablement un changement politique positif." "Les marchés d'actions d'Amérique latine ont reculé en novembre, la propension au risque des investisseurs ayant diminué avec les craintes de contagion de la crise de l'Union européenne. Les incertitudes entourant les politiques budgétaires et monétaires du nouveau ministère de l'Economie du Brésil n'ont rien fait pour apaiser ces craintes. Le Chili et le Mexique ont surperformé l'indice, tandis que le Brésil et le Pérou sont restés en retrait. En outre, la Colombie a connu son plus mauvais mois de l'année. Au niveau sectoriel, les sociétés relevant de l'énergie et de la finance ont enregistré les plus mauvaises performances tandis que l'industrie et les technologies de l'information ont surperformé." "En novembre, nous avons maintenu notre surpondération sur l'Argentine, le Brésil et le Pérou, sous-pondérant parallèlement le Chili, la Colombie et le Mexique. Au niveau sectoriel, nous continuons de privilégier l'énergie, la finance, la santé, l'industrie, les produits de base et les services de télécommunication. Au sein du portefeuille, nous avons acheté trois sociétés brésiliennes : un constructeur de logements, un aciériste et un opérateur de programmes de fidélité. Nous avons également vendu deux sociétés du pays : un producteur de viande et un fournisseur d'électricité. Avec la hausse du nombre de créations d'emplois officielles, nous continuons de privilégier les sociétés qui se concentrent sur le marché intérieur que nous préférons aux exportatrices." AUT/ALO