(AOF) - Ingenico a annoncé avoir reçu le 14 décembre une proposition de rachat en numéraire de 1,4 milliard d'euros, sans dévoiler l'identité de l'acquéreur. Ce dernier propose 28 euros par action, soit une prime de 1,5% par rapport au cours de clôture de jeudi soir, 27,59 euros ; la cotation ayant été suspendue ce matin. Depuis le début de la semaine, l'action du spécialiste des solutions de paiement avait progressé de 10% dans des volumes nettement supérieurs aux moyennes habituelles mercredi et jeudi. Ingenico gagne plus de 60% depuis le 1er janvier. Cette proposition est soumise à conditions, notamment d'approbation finale par le conseil d'administration de l'acquéreur potentiel. " Les discussions relatives à cette proposition pourraient ou non aboutir ", a averti Ingenico. Dans cette attente, la cotation du titre ne reprendra que lundi après la publication d'un nouveau communiqué à l'issue du conseil d'administration du groupe. Ingenico avait fait l'objet de rumeurs récurrentes de rachat par l'éditeur de logiciels britannique Sage, mais les opérateurs de marché évoquaient aujourd'hui un acteur américain. Le nom du spécialiste des enchères en ligne, eBay, aussi propriétaire du système de paiement sur Internet, PayPal, a circulé. Si Ingenico est surtout connu pour son activité historique de terminaux de paiement, il a infléchi sa stratégie en direction des services de paiement. Le groupe veut réaliser ainsi 1 milliard d'euros de ventes en 2013, contre 700 millions d'euros en 2009. L'action Safran progresse de 3,08% à 26,94 euros alors que l'équipementier aéronautique possède 22,5% d'Ingenico.
Informatique - SSII
Les professionnels estiment que 2010 devrait être une année de transition car les carnets de commandes des sociétés françaises sont à nouveau remplis et que les clients dégèlent progressivement les prises de décision. Ils prévoient donc que le marché des logiciels et services devrait croître de 2,2% en France comme au niveau mondial, après un recul d'un peu plus de 3% en 2009. La reprise sera moins vigoureuse en Allemagne où elle n'atteindra que 1,6% et au Royaume-Uni où elle s'établira à 1,4%. La relance de l'emploi du secteur en France, qui a été entamée à la fin du second trimestre, devrait donc se poursuivre. FTB/ACT/