Emergents: les obligations offrent un meilleur rendement que les actions

20/12/2010 - 17:44 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Les actions et les obligations des pays émergents qui ont déjà bénéficié d'entrées massives en 2010 sont à présent gonflées par la seconde phase d'assouplissement quantitatif orchestrée par la Fed. En quête de rendement, dans un contexte de taux extrêmement faibles au sein des pays du G4, les investisseurs devraient préférer les obligations des pays émergents aux actions de ces pays. Le rendement des obligations d'Etat dans les pays émergents est plus de deux fois supérieur au rendement du dividende dans les pays émergents", note Société Générale Cross Asset Research. "Dans ce contexte, notre équipe de stratégistes Marchés émergents est positive sur la partie longue d'un certain nombre de courbes locales. Nous estimons que le contexte mondial devrait conduire à un nouvel aplatissement de la courbe des taux dans les marchés émergents, particulièrement pour ceux où la corrélation avec les courbes en dollar ou en euro et européenne est élevée comme la Pologne, Israël ou le Mexique." "En dépit de la pentification récentes de certaines courbes de pays émergents, nous tablons globalement sur un aplatissement au S1 2011 pour la plupart des marchés émergents, à l'exception de ceux où un biais d'assouplissement persiste comme l'Afrique du Sud et la Roumanie. Compte tenu de l'amélioration de la dynamique budgétaire, nous sommes haussiers sur la partie longue de la courbe des taux sud-africaine." "A la suite de la crise asiatique en 1999, les obligations et les actions des pays émergents affichaient le même niveau de volatilité. Toutefois, au cours des douze dernières années, les deux classes d'actifs ont emprunté des chemins différents. Selon nos indicateurs, la volatilité des actions des pays émergents est environ quatre fois supérieure à celle des obligations des marchés émergents. Pour ces dernières, la volatilité converge vers celle des obligations des marchés développés, ce qui semble justifié dans la mesure où la dette publique des pays émergents en pourcentage du PIB est faible comparée aux pays du G4." AUT/ALO