Robeco conserve son biais positif en faveur des actions en décembre

22/12/2010 - 11:36 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Les informations du secteur industriel international ont été généralement optimistes en novembre. La crise de la dette européenne s'est encore intensifiée après la décision des leaders européens de faciliter les restructurations souveraines à l'avenir. Par conséquent, le scénario le plus probable consisterait à faire au mieux pour s'en sortir. Les marchés émergents affichent une vigueur continue et, par endroits, des pressions inflationnistes accrues, qui sont en train d'être enrayées par des mesures prudentes de resserrement monétaire", note Robeco. "Nous maintenons notre attitude positive concernant les actions, même si nous avons revu à la baisse notre optimisme durant ce mois, ceci en raison des tensions croissantes dans la zone euro. Jusqu'à présent, les autorités européennes n'ont pas réussi à trouver une solution crédible à long terme, ce qui signifie que les problèmes vont continuer à refaire surface. Par conséquent, nous préférons modérer notre profil de risques à tous les niveaux, ce qui inclut les actions." "L'immobilier a dû faire face à des difficultés comme la hausse des taux obligataires. Le ratio prix/cash flow actuel pour l'immobilier est égal à 1,75 x celui des actions. Ce chiffre est supérieur à sa moyenne historique et reflète les taux plafond attrayants de l'immobilier. Nous ne pensons pas que la prime de valorisation représente une grande menace pour les résultats à venir et nous prévoyons que l'immobilier enregistre une performance alignée sur les actions. Nous sommes modérément optimistes." "Pour les trois à six prochains mois, nous n'approuvons pas le compromis risque/récompense dans le secteur financier. Le secteur va continuer à se désendetter, ce qui sera synonyme de baisse des résultats. En outre, l'apurement des dettes sur les portefeuilles d'obligations souveraines reste un risque omniprésent. Les révisions de bénéfices restent faibles, de même que la dynamique relative, indiquant que le secteur a du mal à générer des surprises positives. Nous avons globalement une préférence pour les secteurs cycliques par rapport au secteur financier." "Concernant les actions, nous pensons que l'Amérique du Nord, l'Europe et le Pacifique vont rester à la traîne par rapport aux marchés émergents dans les trois à six prochains mois. Les perspectives économiques sont positives sur les marchés émergents. La dynamique y est plus solide, et en plus le vieillissement de la population et les dettes publiques n'ont pas de conséquences aussi négatives sur les perspectives économiques à long terme que sur les marchés matures." AUT/ALO