(AOF / Funds) - "Les obligations d'entreprise ont aussi été touchées par les événements de la zone euro ; les obligations à haut rendement ont particulièrement diminué. La crainte qu'un ou plusieurs membres de la zone euro soit dans l'incapacité de régler ses dettes souveraines a fait des ravages dans le secteur financier. Les obligations du secteur financier fortement exposées aux pays PIIGE (Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne) ont été les plus affectées", observe Robeco. "Mais étant donnés les liens étroits qui existent au sein du secteur bancaire européen, les obligations du secteur financier non exposées aux pays PIIGE ont aussi été touchées, à la fois les titres à haut rendement et les crédits." "Même les entreprises n'appartenant pas au secteur financier ont connu une légère hausse des spreads en fonction de leur exposition aux différents pays. La vente massive ne s'est cependant pas étendue au secteur des entreprises américain, et les spreads des obligations investment grade et à haut rendement sont généralement restés stables. Malgré les inquiétudes concernant la zone euro, nous maintenons notre analyse positive pour les obligations d'entreprise. Il est peu probable que la croissance économique modérée entraîne un nombre exceptionnel de faillites ; nous ne pensons pas non plus que des entreprises devront surpayer sur le marché des fusions et acquisitions." "Nous n'avons actuellement aucune préférence entre les crédits et les obligations à haut rendement. Dans le contexte d'un portefeuille, nous pensons qu'il est très intéressant de miser sur les crédits plutôt que sur les obligations d'État et sur les obligations à haut rendement plutôt que sur les liquidités." AUT/ALO