CPR AM maintient un biais neutre sur les actions et la sensibilité taux

24/12/2010 - 10:47 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Comme le disait Jean Monnet : l'Europe se construit et avance dans les crises. (...) Une reprise économique molle est maintenue en scénario central avec 60% de probabilité de réalisation. Dans ce contexte, les marchés actions des différentes zones géographiques progresseraient de 7,5% à 10%. Les taux 2 ans et 10 ans seraient en hausse de 20bps environ. En revanche en scénario adverse, la rechute de l'économie serait liée à l'échec des plans de relance historiques appliqués par les Etats-Unis et les pays européens", note CPR AM. "La chute des marchés actions serait de 10% à 15% selon les zones et les taux retourneraient vers leur plus bas niveau. En conséquence et vue la proximité de la fin de l'année nous maintenons un biais neutre tant sur les actions (exposition à 100%) que sur la sensibilité taux." "Nombre de coutumes, reflets éphémères d'une époque aujourd'hui révolue, sont malheureusement condamnées à disparaitre un jour. L'une d'entre elles, connue sous le doux patronyme de Tuer le cochon fut célèbre dans nos campagnes pendant la période d'après guerre. Cette véritable tradition locale qui voit la mise à mort puis le dépeçage et la consommation du porc rassemble et rapproche les hommes (des campagnes). Mais elle survit difficilement aujourd'hui. Pourtant c'est bien l'Europe, perçue au moment de sa construction par les populations locales comme la fin des souverainetés nationales et des spécificités de chaque peuple, qui a réussi à imposer le respect de ce rite centenaire." "Vous l'aurez compris, l'estocade portée aux PIIGS (Coochon en français) par les marchés financiers sur le mois de novembre pourrait signaler le début de la fin de la communauté européenne. Au-delà de l'Irlande, forcée d'accepter l'aide européenne de 84 milliards d'euros pour soutenir les banques qui avaient pourtant passé avec succès le stress test de juin, c'est l'ensemble des pays dits périphériques qui inquiète véritablement les investisseurs. La chute d'un pays comme l'Espagne pourrait ébranler les fondations même de l'union, un scénario catastrophe difficilement imaginable." AUT/ALO