(AOF / Funds) - "Les craintes sur la dette des pays périphériques de la zone euro sont revenues sur le devant de la scène avec le sauvetage de l'Irlande. Pourtant, ce thème n'était pas nouveau mais le lancement effectif du Fonds européen de stabilisation ne pouvait pas engendrer d'autres réactions que la nervosité et l'incertitude sur les marchés, dont la volatilité s'est subitement accrue. Les marchés actions ont donc naturellement consolidé après un beau rallye début septembre", note DNCA Finance. "Si les taux continuent de remonter progressivement reflétant la situation budgétaire intenable de certains Etats, les actions présentent toutefois toujours une décote relative par rapport aux marchés obligataires, notamment sur les grandes capitalisations boursières particulièrement pénalisées bien qu'elles soient les plus exposées à la croissance mondiale." "L'internationalisation du fonds (infrastructures, ndlr) est pratiquement achevée puisque, à ce jour, les valeurs internationales du portefeuille représentent environ 21%, les valeurs brésiliennes représentant 11,3% et les valeurs nord-américaines 9,7%. Toutes les valeurs internationales affichent des performances positives en monnaie locale par rapport à leur indice respectif depuis leur inclusion dans le portefeuille. Par ailleurs, la plupart des monnaies a été bien orientée contre l'euro." "L'exposition aux pays périphériques est très faible (2,8%) et les principaux pays de l'Europe continentale (France, Allemagne) représentent environ 40% du portefeuille. Enfin, nous avons augmenté la position sur l'opérateur de satellites mobiles, Inmarsat, en arbitrant la position dans Eutelsat, pénalisée récemment par l'échec du déploiement de son dernier satellite." "Nous avons, par ailleurs, renforcé nos positions européennes exposées à la croissance mondiale, ADP et Véolia, et écrêté les positions Vinci, Bilfinger Berger et GDF Suez." AUT/ALO