Royaume-Uni : recul de l'activité dans les services principalement dû aux intempéries, selon BNP Paribas

06/01/2011 - 15:09 - Sicavonline

L'indice CIPS d'activité dans le secteur des services au Royaume-Uni est ressorti à 49,7 points en décembre, indiquant une contraction de l'activité chez les prestataires de services. D'après BNP Paribas, cette baisse, qui s'explique par les fortes chutes de neige, devrait être temporaire. Les experts de la banque ajoutent d'ailleurs que l'indice CIPS composite, à 58,3 points, indique une poursuite de la reprise outre-Manche, grâce au soutien du secteur manufacturier.

« L'indice CIPS services d'activité a fortement reculé en décembre de 53,0 en novembre à 49,7 », indiquent les économistes de BNP Paribas. « Il est ainsi repassé sous la barre des 50, pour la première fois depuis avril 2009, indiquant une contraction de l'activité dans le secteur en décembre. Celle-ci est probablement liée aux fortes chutes de neige qui ont perturbé l'activité dans le secteur et devrait donc être temporaire. En effet, l'indice des perspectives d'activité a progressé en décembre. » Les experts de la banque dirigée par Baudouin Prot précisent que « les agents régionaux de la Banque d'Angleterre indiquent d'une part que la demande des ménages en services est restée à peu près inchangée en décembre par rapport au mois précédent. D'autre part, la demande de services financiers et professionnels des entreprises était plutôt mitigée, progressant d'une année sur l'autre, tout en reculant par rapport au mois de novembre. En outre, les agents ont noté des pressions significatives à la baisse sur les tarifs de services, reflétant en particulier les efforts des administrations publiques pour limiter leurs coûts. » « Somme toute, le niveau combiné des deux enquêtes (l'indice CIPS manufacturier, publié mardi, a progressé de 57,5 en novembre à 58,3 en décembre, un plus haut depuis septembre 1994) indique que la reprise économique s'est poursuivie en décembre, principalement soutenue par le dynamisme du secteur manufacturier qui devrait avoir contribué significativement à la croissance du PIB du dernier trimestre 2010 », concluent les économistes de BNP Paribas. « Cette évolution pourrait continuer encore quelques mois, avant que l'ensemble des mesures adopté ne commence à peser sur la demande interne. »