Immobilier : pas d'offre excessive comme dans les années 90 (Henderson)

06/01/2011 - 17:12 - Option Finance

(AOF / Funds) - "En ce qui concerne le marché de l'immobilier non-coté, la demande locative placée, source principale de valeur, amorce sa reprise. Nous constatons également une reprise de la demande des investisseurs envers les actifs de bonne qualité, mais l'on devrait continuer de noter en 2011 un écart notable entre la performance des actifs prime et celle des actifs secondaires", note Guy Barnard, co-gérant du Henderson Horizon Global Property Equities Fund. "Le refinancement sur plusieurs marchés, notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni, prendra plusieurs années, mais les conséquences ne seront pas les mêmes. Les sociétés d'immobilier coté sont bien placées pour bénéficier des différentes opportunités lancées par les banques, administrateurs et autres institutions. Toutefois, l'offre relative à de telles opportunités devrait rester modérée." "Les marchés ne font pas, dans l'ensemble, face à une offre excessive telle que celle que l'on a connue au cours des années 90. Ainsi, lorsque l'économie commencera réellement à se reprendre, la croissance locative devrait suivre rapidement, ce qui est déjà le cas sur certains marchés comme Hong Kong, Singapour et la Chine." "En attendant, nous prévoyons que les taux d'intérêts et les rendements des obligations restent inférieurs à la tendance pour les mois à venir, ce qui devrait permettre de soutenir les valorisations. Les dividendes du secteur sont, selon nous, soutenus par de solides capacités d'autofinancement et nous nous attendons à une croissance significative des dividendes dans les années à venir, poussée par les REITs américains." "Nous considérons donc que nous sommes convenablement dédommagés pour les incertitudes économiques actuelles. Il se peut que les investisseurs, qui ont placé leurs liquidités sur des actifs à revenu fixe et qui craignent désormais que l'inflation croissante ne vienne éroder leurs bénéfices, se tournent logiquement vers les actions immobilières, alors que nous avançons doucement dans le cycle économique." AUT/ALO