(AOF / Funds) - "Il est difficile d'investir directement dans les marchés africains encore peu développés et peu liquides, à l'exception de l'Afrique du Sud. La capitalisation de l'ensemble des Bourses africaines représente 10% de l'indice MSCI émergents. La cote de l'Afrique du Sud, bien que diversifiée, reste dominée par les poids lourds miniers BHP Billiton et Anglo American (40% de l'indice à eux deux et cotés à Londres). La hausse des matières premières a entraîné une appréciation de sa devise", note la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. "Comme pour les autres marchés émergents, il est possible de s'intéresser à ce continent et particulièrement au secteur pétrolier et minier, au travers de sociétés occidentales cotées à Londres, et à un moindre degré à New York ou Paris, comme Gold Field ou Tullow Oil, Premier Oil, Afren ou Maurel et Prom." "Le poids du secteur financier ou celui des biens de consommation, qui reposent sur le développement de la classe moyenne, va s'accroître dans les prochaines années. Le brasseur Sab Miller (30% du chiffre d'affaires en Afrique), le groupe financier Investec sont également cotés à Londres. Walmart vient de lancer une offre sur le groupe de distribution Massmart (troisième groupe de distribution sur le continent, présent dans quatorze pays africains) pour 5 milliards de dollars. CFAO, leader africain de la distribution spécialisée, automobile et pharmaceutique, a été réintroduit en Bourse en 2010." "L'Afrique représente une thématique d'investissement à part entière dont on peut profiter, soit au travers de groupes occidentaux ou émergents ayant une forte exposition au continent, soit au travers de fonds spécialisés sur la zone." AUT/ALO